Premiers salaires, premiers émois de jeunes basketteurs

Publié le par Jean-Marie Tartane

L
es derniers bruits de la coulisses, qu'ils se situent  dans les gazettes françaises ou américaines, ne cessent de nous épâter avec les frais émoluments des nouveaux entrants du "marché" de la NBA: les rookies.
Les chiffres effarants rapportant les premiers pas de ces post-adolescents, hier encore universitaires amateurs, donc qui "n'interessaient point le monde des affaires", nous ramènent à la réalité marketing:
Ce qui appartient à un marché où les prix sont élevés ne peut que se situer monétairement qu'à un niveau en corrélation avec les prix du marché.
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S'y ajoute la loi de la rareté que notre cher économiste anglais David Ricardo,  nous a depuis bien longtemps sussuré à l'oreille: ce qui est rare donne de la valeur et est donc  plus cher que ce qui ne l'est pas.
Une fois bien compris cette basique affirmation, on peut plus facilement essayer de comprendre les mécanismes de la NBA, la fameuse National Basketball Association.

Noah et des centimes
Le fils à Yannick Noah, notre Midas national, a signé un premier contrat professionnel aux Chicago Bulls, aux alentours de 50 000 euros mensuels.
Rien  à voire tout de même,  avec le salaire du premier de la draft, le grand joueur universitaire d'Ohio State, Greg Oden (2.15m 19 ans) qui étant rare en tant que pivot exceptionnel de plus sept pieds, et de plus dans une équipe demi-finaliste du championnat NCAA, a bien pourvu les désirs et besoins des Portland Trailblazers.
 Assuré de se situer dans "la botte", c'est à dire au premier tour de draft. Son salaire avec deux saisons garanties,  ne pouvait se situer "syndicalement" à un niveau inférieur à 717 800 dollars annuels.; juqu'à 3.88 millions, la première année. 
Deux mois plus tard, l'équipementier Le Coq Sportif, qui,  profitant du boom du basket et donc des marques nationales, a endossé (endorsement en anglais) le jeunot pour le revenu mensuel de 15 000 euros, sur un contrat de 5 années.

Complicité? 

Peu de temps avant, en avril, lors d'une interview à vif, au moment du titre gagné par les Gators de Florida State, en, finale contre UCLA, Jo fit vibrer le "coq gaulois" en affirmant qu'il allait boire du "bon pinard français".
Ces quelques mots exprimés en Mondiovision, eurent un effet médiatique colossal, puisque le jeune homme déclara (plus ou moins ?), inconsciemment, son attachement à la France.
Ceci  ne manqua pas de tenir en éveil, les annonceurs français d'entreprises en perte de vitesse, de notoriété locale et surtout mondiale. Le type-même d'entreprise qui était dans ce cas-là était Le Coq Sportif, vieille société située dans le créneau des équipementiers sportifs, et qui eu son heure de gloire surtout dans les années 60's,
70's.
Puis arriva la tornade Nike et le cyclone Adidas, qui finira de litéralement  mettre sous l'éteignoir, la marque historique qui, dans les années citées, chaussait bien des joueurs de football amateurs ou profesionnels.
Ses maillots et survetements se poitionnaient régulièrement dans le paysage sportif françaiis




Publié dans BasketMarketing

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