North Carolina story Tar Heels (1)

Publié le par Jean-Marie Tartane

 

24/01/06 13:00:31

NC Story 1

Tar Heels

 

Dans l’ancien temps, en Caroline du Nord, des requins géants mégalodon hantaient les eaux dangereuses. Il y avait aussi des mammouths et des mastodontes. Plusieurs siècles plus tard, l’Université de Caroline du Nord continue via ses grandes équipes sportives à terroriser les adversaires qui nagent à ses abords dans le cadre des compétitions universitaires de basketball, athlétisme et autre football..

Championne universitaire de basketball 2005, UNC a simplement dans le sillage des Jordan, James Worthy et autres Daugherty rajouté à son palmarès déjà bien garni, un titre supplémentaire.. Je vais vous raconter les périples de cette faculté dont les champions hantent également les coulisses du sport professionnel. Hormis les déjà cités, on ne peut oublier Sam Perkins, et autres .

Nous avons vu le mois dernier que les fondations de North Carolina se sont mises en place des les années 50’s avec Franck Mc Guire. C’est véritablement avec l’arrivée de l’enfant du Kansas, Dean Smith que les Tar-Heels passeront un cap dans la qualité du jeu, leur permettant de tenir tête devant n’importe quelle équipe, sans jamais être ridicule.

Dean Smith est certainement avec Roy Williams son ancien assistant, l’actuel coach qui vient de gagner le titre en 2005, le meilleur coach de l’histoire des Tar Heels.

A la fois par le niveau technique et psychologique q’il permet d’atteindre par ses poulains qui eurent comme noms : Charlie Scott, Walter « the greyhound » Davis, Phil Ford, puis Michael Jordan, James Worthy, Sam Perkins et autres.

Pour le moment nous sommes en 1957 et un déjà premier bilan est nécessaire pour analyser le visage des Tar Heels en ces débuts de la période adolescente (1957-1965) du basketball universitaire américain.

Les années fastes commencent :

Le bon gazon pousse sur de bonnes terres, mais il existe encore de mauvaises herbes

A Chapel Hill sur les terres de North Carolina, en ces années de prohibition où l’Amérique décida de faire table rase des vilaines pratiques des années antérieures qui avaient vu de grandes équipes de basketball newyorkaises de NCAA (Long Island, City College de New York), mais aussi du Sud (Kentucky), s’égarer dans des paris et matchs truqués, le mot d’ordre était « retour aux valeurs saines » de l’Amérique.

Mc Guire avait montré le chemin en faisant venir son congénère le juif newyorkais Lenny Rosenbluth, afin de fuir les coulisses de la Grande Pomme, et se réfugier en territoire mieux réputé.

Rosenbluth était pourtant convoité par les meilleurs comme Notre-Dame, St John’s et autres ennemi juré de North Carolina State entraînés par le grand Everett Case.

Ils ne le regretterons pas.

Déjà Tom Kearns et 4 autres joueurs catholiques des Tar Heels montrèrent le chemin de la chapelle, en s’engageant parallèlement à leurs études dans les missionnaires…cela certainement dans un but expiatoire et afin de rassurer le badauds.

Nous avons vu le mois dernier que les Tar Heels commencèrent leur moisson dès les années 20’s avec une véritable intronisation en 1957, lorsque Franck Mc Guire coach de légende, gagna le titre au nez et surtout à la barbe de Wilt Chamberlain, pivot 2e année de Kansas.

Les géants ne me font pas peur :

La mise en place d’une dynastie et surtout réputation des Tar Heels fut bien enclenchée par cette équipe et cette victoire acquise contre toute attente, tellement la domination de « l’ échassier » était terrible (23 points sur 53 et 14 rebonds sur 28) et compromettante sur tout éventuel supposition de défaite des Jayhawks.

Le technique hyper-défensive de harcèlement du pivot de 2,14 mise au point par le newyorkais Mc Guire et exécutée en maître d’œuvre par Lenny Rosenbluth qui rendait 20 cms à Chamberlain, sera en quelque sorte le sceau de la classe, la marque de fabrique de North Carolina pour l’avenir.

Une signature est née :

Jamais désormais, les Tar Heels ne seront perturbés par un super-pivot…sauf en 1968 lorsque John Wooden alignera devant Dean Smith, Charlie Scott et sa bande, un autre géant de 2,18 m appelé Lew Alcindor futur Abdul Jabbar (34 points sur 78 et 16 rebonds sur 48), les Tar Heels encore une fois ne purent assurer une opposition leur permettrant d’assurer la victoire.

Mais Jabbar, c’est Jabbar.

Dix années plus tard, les Tar Heels posèrent le pied à terre devant le grand Marquette coaché par… le cousin Al Mc Guire. Là le danger ne venait pas vraiment du centre quoique Jerome Whitehead (2 ,06m, 8 points, 11 rebonds) et Bo Ellis (2,08m-14 points, 9 rebonds) avaient de la répartie. C’est plutôt du back door avec la petite perle newyorkaise Butch Lee ’19 points sur 67)que viendra la défaite

Cinq ans plus tard devant une autre bête du nom de Pat « the beast », Ewing (11 rebonds sur 22 et 23 points sur 62) qui lui aussi dominait le jeu outrageusement notamment lors de la finale 1982, les Tar Heels sans véritable pivot de 7 pieds spécialisé et compétitif , se permettant là de ramener le saladier du coté de Chapel Hill , car parvinrent à limiter les dégâts dans la raquette du jamaïcain de Georgetown, (2,13m) pourtant bien épaulé par Smith et Floyd..  Tout cela grâce notamment au harcèlement de James Worthy véritable catalyseur (28 points 4 rebonds) et autres Sam Perkins (2,06m-10 points,7 rebonds) et Michael Jordan (16 points,9 rebonds).

Les loups sont partout :

Toutes les prévenances apparemment ne suffiront pas puisque en 1963, d’autres scandales éclateront en terre de l’Oncle Sam impliquant ce coup-ci, outre les déjà cités, les newyorkais de St John’s, et même les très chics de l’Ivy League Columbia (oh my God) et puritains WASP de Philadelphie St Joseph College ainsi que Connecticut et ..North Carolina et North Carolina State.

Deux grands coachs de la NCAA devront rendre leur tablier :il s’agit de Franck Mc Guire et Jack Ramsay qui ira se refaire avec succès

Plus on est de loup, moins y’a d’agneaux à croquer :

Finalement le paysage basketballistique en ces débuts d’années 60’s prenait un sacré lifting avec l’arrivée au top de grands équipes venues maintenant de la côte est : North Carolina, s’ajoutant ainsi à celles toujours dominatrices venues de l’Ouest (San Francisco, Californa) surtout du centre et du Midwest (Oklahoma de Hank Iba, Kansas de Phog Allen puis Dick Harp, Indiana et Branch Mc Cracken) et bien sûr de l’inamovible Sud (Kentucky et Adolph Rupp).

Dans le langage économique, on parle de marché devenu atomistique, lorsque le nombre d’acteurs décisifs devient important et que l’on a désormais du mal à les compter .

C’est désormais dans un marché atomistique que le nouveau coach des Tar Heels, Dean Smith devra composer ses équipes afin de reconquérir le Saladier.

Personne ne lui fera de cadeaux, d’autant plus que son équipe des Tar heels ne dispose pas encore de joueurs de race noire (il faudra attendre l’arrivée de Charlie Scott) ni de super-pivots à la Chamberlain (il n’en aura jamais).

Mais Dean a encore un tour dans son sac…il se repositionnera et alignera des équipes durant les 20 prochaines années , qui feront souffrir bien des équipes sûres d’elles et domintrice.

Mais bientôt un événement atomique surviendra du côté des USA : il s’appelle Dream Team et sera décliné en 3 joueurs qui seront les piliers des USA lors des J O de Rome 1960 : ils jouent pour la plupart dans une équipe dont désormais il va falloir savoir prononcer le nom :Ohio States . Assistés d’Oscar Robertson (Cincinnati) , John Havlicek, Jerry Lucas, et leur coach Fred Taylor, une espèce de tueur à la face d’enfant années, tiendront le haut du pavé du basket NCAA pendant les 3 années à venir (en 1960, 1961 et 1962)

Dean Smith assistera à la montée en puissance du phénomène Ohio States et après bien des finales perdues certes avec gloire mais sans suspens, aura enfin sin titre en 1982 grâce au tir miraculeux d’un certain Jordan.

Mais cela ce sera le dessert du mois prochain mars 2006.

Salut .

 

  1/02/06 13:00:31
NC Story 3 et 4
L'entreprise prend ses parts de marché
Tar Heels

Nous avons vu le mois dernier que les fondations de North Carolina se sont mises en place des les années 50’s avec Franck Mc Guire. C’est véritablement avec l’arrivée de l’enfant du Kansas, Dean Smith que les Tar-Heels passeront un cap dans la qualité du jeu, leur permettant de tenir tête devant n’importe quelle équipe, sans jamais être ridicule.
Dean Smith est certainement avec Roy Williams son ancien assistant, l’actuel coach qui vient de gagner le titre en 2005, le meilleur coach de l’histoire des Tar Heels.
A la fois par le niveau technique et psychologique q’il permet d’atteindre par ses poulains qui eurent comme noms entre autres : Charlie Scott, Walter « the greyhound » Davis, Phil Ford, puis Michael Jordan, James Worthy, Sam Perkins et autres.
Pour le moment nous sommes en 1957 et un déjà premier bilan est nécessaire pour analyser le visage des Tar Heels en ces débuts de la période adolescente (1957-19651) du basketball universitaire américain.

Les années fastes commencent :
Le bon gazon pousse sur de bonnes terres, mais il existe encore de mauvaises herbes
A Chapel Hill sur les terres de North Carolina, en ces années de prohibition où l’Amérique décida de faire table rase des vilaines pratiques des années antérieures qui avaient vu de grandes équipes de basketball newyorkaises de NCAA (Long Island, City College de New York), mais aussi du Sud (Kentucky), s’égarer dans des paris et matchs truqués, le mot d’ordre était « retour aux valeurs saines » de l’Amérique.
Mc Guire avait montré le chemin en faisant venir son congénère le juif newyorkais Lenny Rosenbluth, afin de fuir les coulisses de la Grande Pomme, et se réfugier en territoire mieux réputé.
Rosenbluth était pourtant convoité par les meilleurs comme Notre-Dame, St John’s et autres ennemi juré de North Carolina State entraînés par le grand Everett Case.
Ils ne le regretterons pas.
Déjà Tom Kearns et 4 autres joueurs catholiques des Tar Heels montrèrent le chemin de la chapelle, en s’engageant parallèlement à leurs études dans les missionnaires…cela certainement dans un but expiatoire et afin de rassurer le badauds.
Nous avons vu le mois dernier que les Tar Heels commencèrent leur moisson dès les années 20’s avec une véritable intronisation en 1957, lorsque Franck Mc Guire coach de légende, gagna le titre au nez et surtout à la barbe de Wilt Chamberlain, pivot 2e année de Kansas.
Les géants ne me font pas peur :
La mise en place d’une dynastie et surtout réputation des Tar Heels fut bien enclenchée par cette équipe et cette victoire acquise contre toute attente, tellement la domination de « l’ échassier »2 était terrible (23 points sur 53 et 14 rebonds sur 28) et compromettante sur tout éventuel supposition de défaite des Jayhawks.
Le technique hyper-défensive de harcèlement du pivot de 2,14 mise au point par le Mc Guire et exécutée en maître d’œuvre par Lenny Rosenbluth qui rendait 20 cms à Chamberlain, sera en quelque sorte le sceau de la classe, la futur marque de fabrique de North Carolina pour l’avenir.

Une signature est née :
Jamais désormais, les Tar Heels ne seront perturbés par un super-pivot…sauf en 1968 lorsque John Wooden alignera devant Dean Smith, Charlie Scott3 et sa bande, un autre géant de 2,18 m appelé Lew Alcindor futur Abdul Jabbar (34 points sur 78 et 16 rebonds sur 48), les Tar Heels encore une fois ne purent assurer une opposition leur permettrant d’assurer la victoire. Mais Jabbar, c’est Jabbar.
Dix années plus tard, les Tar Heels posèrent le pied à terre devant le grand Marquette coaché par… le cousin, Al Mc Guire. Là le danger ne venait pas vraiment du centre quoique Jerome Whitehead (2 ,06m, 8 points, 11 rebonds) et Bo Ellis (2,08m-14 points, 9 rebonds) avaient de la répartie. C’est plutôt du back-door avec la petite perle newyorkaise Butch Lee (19 points sur 67) que viendra la défaite
Cinq ans plus tard devant un autre animal du nom de Pat « the beast », Ewing (11 rebonds sur 22 et 23 points sur 62) qui lui aussi dominait le jeu outrageusement notamment lors de la finale 1982, les Tar Heels sans véritable pivot de 7 pieds spécialisé et compétitif 4, se permettant là de ramener le saladier du coté de Chapel Hill , car parvinrent à limiter les dégâts dans la raquette du jamaïcain5 de Georgetown6, (2,13m) pourtant bien épaulé par Smith et Floyd.. Tout cela grâce notamment au harcèlement de James Worthy véritable catalyseur (28 points 4 rebonds) et autres Sam Perkins (2,06m-10 points,7 rebonds) et Michael Jordan (16 points,9 rebonds).
Paradoxalement, quand on étudie North Carolina de cette année 1982, on constate que c’est Worthy qui était le pilier de cette équipe et que plus tard en NBA, c’est plutôt Jordan qui tiendra la rampe devant son lieutenant Scottie Pippen alors que Worthy passé aux Lakers sera l’adjoint de Magic Johnson, star par essence et destination .
Inversion des rôles…c’est bien une des caractéristiques du monde du sport, à la différence de celui de l’entreprise.

Les loups sont partout, les magouilles continuent :
Toutes les prévenances apparemment ne suffiront pas puisque en 1963, d’autres scandales éclateront en terre de l’Oncle Sam impliquant ce coup-ci, outre les déjà cités, les newyorkais de St John’s, et même les très chics de l’Ivy League Columbia (oh my God) et puritains WASP de Philadelphie St Joseph College ainsi que Connecticut et ..North Carolina et North Carolina State.
Eh ben dis donc !!
Deux grands coachs de la NCAA devront rendre leur tablier :il s’agit de Franck Mc Guire et Jack Ramsay 7qui ira se refaire avec succès en NBA

Plus on est de loup, moins y’a d’agneaux à croquer :
Finalement le paysage basketballistique en ces débuts d’années 60’s prenait un sacré lifting avec l’arrivée au top de grands équipes venues maintenant de la côte est : North Carolina, s’ajoutant ainsi à celles toujours dominatrices venues de l’Ouest (San Francisco, Californa) surtout du centre et du Midwest (Oklahoma de Hank Iba, Kansas de Phog Allen puis Dick Harp, Indiana de Branch Mc Cracken) et bien sûr de l’inamovible Sud (Kentucky d’ Adolph Rupp).
Dans le langage économique, on parle de marché devenu atomistique, lorsque le nombre d’acteurs décisifs devient important et que l’on a désormais du mal à les compter .
C’est désormais dans un marché atomistique que le nouveau coach des Tar Heels, Dean Smith devra composer ses équipes afin de reconquérir le Saladier.
Personne ne lui fera de cadeaux, d’autant plus que son équipe des Tar heels ne dispose pas encore de joueurs de race noire (il faudra attendre l’arrivée de Charlie Scott en 1966) ni de super-pivots à la Chamberlain (il n’en aura jamais).
Mais Dean a encore un tour dans son sac…il se repositionnera et alignera des équipes durant les 20 prochaines années , qui feront souffrir bien des adversaires sûrs d’eux et dominateurs.
Mais bientôt un événement atomique surviendra du côté des USA : il s’appela J O de Rome 1960 et plus précisément Dream Team et sera décliné en 3 joueurs qui seront les piliers des USA lors: ils jouent pour la plupart dans une équipe dont désormais il va falloir savoir prononcer le nom :Ohio States, son contenu n’est pas mal non-plus . John Havlicek, Jerry Lucas, complétés par Oscar Robertson (Cincinnati).
Le coach d’Ohio State, Fred Taylor, une espèce de tueur, (avide de victoires), à la face d’enfant, et son équipe tiendront le haut du pavé du basket NCAA pendant les 3 années à venir (en 1960, 1961 et 1962)
Dean Smith assistera à la montée en puissance (mais pas sans réagir), du phénomène Ohio States et après bien des finales perdues certes avec gloire mais sans suspens, aura enfin son titre en 1982 grâce au tir miraculeux d’un certain Jordan.

Bibliographie
50 years of Final Four
Gary Packer

Site de Nort Carolina Tar Heels

Toutes les photos de joueurs de NC sont publiées avec l'acco


North Carolina (4)
 

Plus d’acteurs mais plus de leaders
Ce qui est très propre aux Etats-Unis est le fait qu’ »il y a à manger pour tout le monde »
La nette augmentation du nombre d’équipes en NCAA et donc le niveau de la qualité de la compétition parmi l’élite, est évidente en ce début des années 60’s . Elle correspond à la fois à un progression de la pratique du basket et des autres sports collectifs (football, base-ball, hockey…) boostée par l’immigration, et l’augmentation du taux de fréquentation des universités, eux-mêmes favorisés par l’attractivité permanente de l’Amérique en général et du monde universitaire en particulier au pays de l’Oncle Sam.
Il y existe aussi un facteur conjoint qui est probablement aussi une prise en compte des jeunes américains de l’intérêt et pas seulement pour la santé, de persévérer afin de parvenir à une carrière sportive, encouragés qu’ils sont par les exemples concrets de réussite savamment exposés par les puissants média , tout cela baignant dans une culture sportive et un contexte économique de libre entreprise et de croissance économique très évidents déjà à cette époque.
Plus d’acteurs sur le marché, mais naissance de véritables dynasties durant les années 60’s et 70’s semble être le nouveau contexte de la NCAA des 20 années qui allaient suivre .
Les années 60’s on l’a dit on vu dominer Ohio States puis ce fut UCLA(années 60’s, puis 70’s) durant 7ans (entrecoupé de la victoire en 1966 de Texas Western) puis Indiana (fin des 70’s, début des 80’s) puis le chassé-croisé North Carolina et Georgetown au milieu des années 80’s etc….
Cela sera tout bénéfice pour l’Amérique qui va voire son niveau de jeu naturellement s’élever par le simple effet de la compétition effrénée que se livrent les grosses facs entre elles, pou accéder au titre suprême de champion NCAA.
Certes les enjeux économiques directs n’atteignent pas encore le monde NCAA, mais c’est un enjeu de réputation pour les universités gérant ces équipes, qui se joue à l’échelle américaine (c a d avec des dépenses éducatives à la hausse).
Disposer d’une équipe en 1ere division et de surcroît championne NCAA, c’est s’assurer d’une attractivité sportive nationale et même internationale, une image de marque globale qui attirera des étudiants de valeurs, blancs car majoritairement issus des classes aisées, surtout (et c’est toujours le cas en Amérique), si la fac dispose d’équipements et enseignants de qualité.
Cette spirale de la réussite caractérise aussi et peut être surtout l’Amérique de la NCAA en ce début des années 60’s.
Désormais, l’Amérique va établir puis irrémédiablement accroître via son milieu universitaire, sa supériorité dans le milieu (sportif) universitaire qui lui permettra de constituer une réserve de talents (joueur, coachs) comparable aux réserves d’or de Fort Knox et une marge de progression, assimilables globalement à un avantage concurrentiel décisif sur les autres nations du monde (du basket) un

Publié dans NCAA Story

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