Les sponsors des Warriors

Publié le par Jean-Marie Tartane

25/10/05 Les sponsors d'un club légendaire de NBA: Les Warriors de San Francisco Le contexte du sponsoring en NBA d'Amérique des années 2000's:

 Jusqu'à présent dans Legendedubasket, j'avais analysé le sponsoring maillot, à la française au début des années 70's (numéro d' octobre 2005), lorsqu'au pays de Poulidor, nous étions encore largement dans des structures semi-amateures. En Amérique, le sponsoring sportif, outil marketing qu’ils ont inventé au milieu du 20e siècle, devenu une arme décisive dans la gestion des clubs d'aujourd'hui, avance à pas de géant au rythme de la bulle inflationniste des salaires et plus généralement de l'évolution économique, financière, et culturelle de ce sport encore n°1 dans ce pays. Nous nous intéresserons à la croissance économique et en notoriété, de basketball « dopé » par les folles années Jordan. De plus les pratiques de sponsoring qu'il soit maillot, panneau ou « plafond », évoluent aussi à un rythme vertigineux surtout si on se rappelle ce qui se faisait dans les années 90's…ces années étant par ailleurs pas si éloignée d’aujourd’hui. A l'origine, déjà historiquement fortement concurrencé, puis très chahuté par les deux autres grands sports nationaux que sont le football américain et le base-ball, le basket américain de NBA n'a pourtant pas à ce jour fini sa croissance « marketing ». Cela est vrai d'autant plus que le basket et la NBA qui perdit aussi des plumes durant les années 90's, frappé par les problèmes de drogues (Voir NBA et drogue septembre 2004) qui ont vidé les salles au bénéfice des 2 autres frères ennemis, phénomène aggravé par la crise économique lancinante qui frappa toute l'économie américaine (et surtout les « petites franchises ») durant ces années de conflit USA-Irak avec comme toile de fond, une baisse des investissements publicitaires.
ci dessous Nate Thurmond le grand pivot des warriors champions NBA en 1975
. Un club comme les Warriors est une institution qui nécessite de lever des millions d'euros ou dollars en vue de financer notamment ses frais de fonctionnement largement « cannibalisés » par les pharamineux salaires des joueurs, pourtant amortis en partie par les colossaux droits-télévisions). Aujourd'hui, malgré la crise qui réapparaît, tout est à la hausse, et on repart comme en 39/40 avec des dépenses pour les franchises NBA qui en deviennent presque incompréhensibles car incompressibles, de plus en plus aiguillonnées par le Syndicat des Joueurs qui faillit d'ailleurs provoquer l'annulation de la saison en 1998-99 tout simlplement parce que'ils refusaient l'institution d'un plancherde salaire. Les franchises à la recherche de quelques millions de dollars par-ci par-là, sont « toutes ouies et ouvertes » à qui voudra bien les « arroser » en vue d'assurer leur train de vie, aujourd'hui à un niveau en dehors de l'entendement d'un Européen, et encore plus d'un Français.
Pour exemple, il suffit de savoir que le jeune joueur du Havre, Ian Mahinmi (18 ans-2,08) qui n'a donc encore rien prouvé, gagnera 300 000 francs par mois soient 50 000 euros dès son premier contrat en NBA. Ce qui le situe au niveau des meilleurs salaires des basketteurs américains donc le top de ...France Comparaison n'est pas raison: Les problématiques en marketing, plus précisément levier sponsoring, sont différents pour l'un et pour l'autre. En effet les contextes de l'outil sponsoring différent en premier lieu selon les cultures des pays (la France a malgré tout une culture sportive encore moins forte que l’Amérique), selon que l'on utilise un joueur ou un club comme véhicule publicitaire, et cela quelque soit la taille (puissance, notoriété) des deux entités. Le recours à un joueur est idéal pour une publicité-produit : il permettra par exemple, de mieux mettre en valeur, un produit vieillissant ou en mal de notoriété car fortement concurrencé d’autant plus s'il est porté via un maillot ou une publicité par un sportif (donc personne jeune), bénéficiant justement d'une forte image.(voire Jordan et la Pub ) où le consommateur se reconnaît. C’est le B to C, (business to consummer) qui est le mieux favorisé. Cela grâce notamment à la fixation du message (sur le paquet ou sur le maillot, tee-shirt) MJ « endossait » ainsi les paquets de céréales Wheatties, fortement chahutées par Kellogs et ses Corn- Flakes, et autres céréales...Jordan's Une étude du cas des sponsors individuels de Michael Jordan, star du sport mondial avait donné une analyse intéressante(si l'on en juge aux e-mails reçus), mais moins surprenante que celle que nous allons voir. En effet MJ devenu icône interplanétaire ne « supportait » (dans les deux sens du terme), que les produits des sociétés qui étaient capables de lui verser 10 millions de dollars minimum. Point de salut donc pour les belles inconnues en mal de dollars que sont les jeunes sociétés américaines. Toutes ses marques étaient très connues et utilisaient le levier sponsoring pou améliorer leur visibilité sur une population précise:celle qui vit dans « l'Univers du Sport » pour utiliser le langages des hommes de marketing qui raisonnent en termes d'univers de consommation, et de tribus. Nous ne ferons pas de comparaison donc, avec le sponsoring des clubs L’utilisation du sponsoring des clubs (partenaires) est idéale pour améliorer son image globale : la communication institutionnelle, B to B (businees to business) est ici, le mieux propulsé.. Les Warriors de San Francisco: une légende du basket Dans cette équipe des Warriors qui gagna son seul titre NBA en 1975, à l'époque entraînée par Al Attles,(photo ci-dessous), un petit noir du ghetto de Newark (New Jersey) devenu riche . Attles jouait dans l'équipe des Warriors de Philadelphie lorsque Wilt Chamberlain, enfant de Philadelphie, marqua en ce soir divin de mars 1962: 100 points à la face des importunés Knicks de New York et du Monde. Il marqua quand à lui 20 points, ce qui ne fut pas si mal. Attles était à cette époque le seul coach noir en NBA de l'époque. Il fallut attendre K.C Jones des Celtics « Birdiens » de Boston'83 pour lui trouver un acolyte coloré. Les figures de proue de cette belle équipe de 1975 se nommaient : Rick Barry(2.02m_1946), le seul blanc de l’équipe (avec Jeff Mullins) et seul du cinq majeur : Il était la machine à (trop?) shooter, et gendre du commissionner... Et les 4 barbus, le merveilleux rookie Jamaal « Keith » Wilkes (2.00m-1953-UCLA'75),futur double- champion avec Magic Johnson aux Lakers), Butch Beard (1.90m-1947-Louisville'69), le meneur-chipeur de ballons qui porte bien son nom, Clifford Ray (2.06m-1949-Oklahoma '71) le pivot qui fit plier Alcindor-Jabbar et Charles Johnson (1.80m-1949 USC), le second meneur. Finissait le banc des remplaçants Franck Kendrick (1.98-1950-Purdue'72) qui l'année auparavant avait fait une courte pige en France à Caen BC et qui inscrivit 33 points en cette année californienne.


 De cette épique équipe de 1975, deux joueurs nous ont quittés en 2002, frappés par ce satané cancer qui nous enlève plein de basketteurs depuis des années: Phil Smith (1.91m-1952 San Francisco'75) le meneur afro-chabbin, roocky avec Wilkes et Derreck Dickey (2.01m-1951-Cinncinati'73) Salaires, ô salaires! A cette époque chez les Golden » Beards » de San Francisco, seul Rick Barry qui avait déjà3 ans auparavant, retournée la caisse des New-York Nets en ABA, coûtait vraiment cher. Cela se savait déjà dans le monde de la NBA puisqu'il eut un procès lorsqu'il quitta (comme Dr J), les Virginia Squires pour les Nets, brusquement sans laisser d'adresse pour...plus de fric. Il était réputé pour gaspiller beaucoup de ballons et pousser la direction à la dépense. C'est ce qui faisait la particularité des Warriors:elle avait une budget dépense qui devait représenter la moitié de celui des voisins Lakers de Los Angeles qui venait d'enrôler Kareem Abdul Jabbar afin de remplacer sa majesté Wilt Chamberlain qui venait à 35 ans, de prendre sa retraite méritée après 16 ans de bons et loyaux services au Royaume de la grosse balle orange:NBA. Aujourd'hui, les Warriors n'ont plus de barbus, image-clean de marque oblige, puisqu'aujourd’hui, les joueurs du cinq de toutes les franchises sont « markettés », et par ailleurs le commissionner David Stern n'aime pas trop cela . Par contre le budget de fonctionnement des Guerriers de l'Etat d'Or de 1975 doit représenter le centième du budget actuel... Il faut donc glaner des dollars, à l'échelle industrielle. Aujourd'hui les franchises de NBA ont une vingtaine de gros sponsors (main sponsors), à l'image d'ailleurs d'un grand club de Pro A française comme l'Adecco-ASVEL. Mais la comparaison s'arrêtera là: les partenaires en terre de Warriors doivent débourser la bagatelle de 10 millions de dollars minimum pour pouvoir communiquer sur la cible, via les panneaux, plafonds, maillots, opérations promotionnelles des joueurs...et leur fabuleux et incontournable support moderne de communication qu’est leur site Internet (http://www.nba.com/warriors/) : Les gros salaires lèvent le doigt!: Dans cette équipe de 2005, il y a peu de stars de1ere catégorie. Finie l'époque des années 90's, où les Warriors coachés par Don Nelson, faisaient des folies en enrôlant le 1er de la draft en l'occurrence Chris Webber, frais champion émoulu de la belle Université des Wolverines de Michigan, championne sortante NCAA avec un cinq composé de 1ere année.. L'équipe de Mike Montgomery (Long Beach State'70) plutôt « petite » en taille moyenne de son cinq majeur, dispose de 5 joueurs qui doivent absorber notoirement comme ailleurs de la masse salariale: les arrières Jason Richardson, Baron Davis,, Mike Dunleavy Jr, le pivot Troy Murphy et...Mike Pietrus, le frenchy de service. L'étude multicritère des Corporate Partners des Warriors L'étude des sponsors des Warriors se fera en analyse multicritères:celui de la puissance financière, du secteur et de l'ancienneté de la marque. Cela permettra de comprendre les différentes motivations des dirigeants dans cet approche du sponsoring de “Big Business”) à savoir l'utilisation de levier sponsoring pour booster des ventes en améliorant son image de marque globale (communication institutionnelle), dans une optique de B to B ou B to C ou pour promouvoir auprès d'un public cible (“l'univers de vie” des Warriors) un produit déclinant mais néanmoins fortement marqué en notoriété ou espérance de vie. Dans ce deuxième cas, ce sera plutôt une stratégie de B to C, c'est à dire, vendre plutôt aux consommateurs . Une entreprise peut très bien travailler avec une franchise de NBA, pas en premier lieu pour booster ses ventes mais pour profiter dans un premier temps de l'énorme vitrine de visibilité locale (Cash Creek Casino, California Lottery), nationale et mondiale de sa marque via la NBA (plusieurs centaines de millions de spectateurs et téléspectateurs annuels sur 4 continents), qui lui permettra d'exporter ou renforcer son image(Fox Bay ) et de l'internationaliser dans un second temps Mais c'est aussi l'occasion pour une start-up comme XO Communications de continuer sa croissance marketing et économique par une exposition plus large car populaire (Good Guys, KB Home, …) Le critère financier et boursier : L’accession à une meilleure visibilité mondiale du sponsor aura des répercussions sur l’appréhension de sa marque et de son produit, mais pas uniquement. Le titre et les partenaires financiers du sponsor (banques, obligataires, fonds de pension,…) auront aussi quand à eux une meilleure exposition médiatique vers le marché international des capitaux qui les poussera à maintenir, voire à accentuer leur participation au financement de l’entreprise ou d’autres entreprises futurs sponsors. Parmi les autres partenaires financiers,se trouvent les banques et surtout les actionnaires. La cotation en bourse sur les grandes places boursières américaines de New York (NYSE, NASDASQ) et londonienne (LSE) permettra aux sponsors de faciliter la collecte de nouveaux actionnaires donc capitaux frais. Il existe un effet de feed-back ou de synergie entre le sponsor-apporteur de capitaux et le a franchise sponsorisée. Preuve donc est faite du véritable effet de levier du sponsoring sur l’apporteur de capitaux. C’est la raison pour laquelle, il faut aujourd’hui intégrer la notion de cotation en bourse comme critère du sponsor surtout si on étudie un acteur sportif comme une franchise NBA ou un acteur financier comme un de ses sponsors principaux. CQFD Liste exhaustive des sponsors principaux Anheuser Bush, Cache Creek Casino, California Lottery, Cannon Business Solutions, Corona, Diageo, EA Sports, Examiner, Fox Sports Bay Area, , Gatorade, Good Guys, Great Clips, KB Home, Kelly Moore Paints, Mc Coy's¨Patrols, Premier Limo, Ross Stores, Saag's, Score Media, Shell Vacations, Southwest Airlines, Toyota, Verizon Wireless, VIP Transport, Wells Fargo, XO Communications. Analyse sectorielle: Tous les sponsors font du B to C, et là rien d'étonnant quand on connaît la particularité du support de communication que constitue cette franchise dont la salle « soulève » 15 000 personnes à chaque match et le spectacle est est vu par une population californienne que l'on peut évaluer à plusieurs millions. N'oublions pas, par ailleurs que la Californie est un état riche dont le Produit National Brut la place au 5e rand d'état mondial... Secteur agricole (primaire): 5 sur un total de 22 soit (22%) Alimentation générale 4 entreprises appartiennent à la branche des boissons (Gatorade), bière( Anheuser Bush,Corona) et alcools (Diageo) . 1 entreprise appartient à la branche de l'industrie alimentaire, Charcuteries (Saag's), Secteur industriel (secondaire) 4 sur un total de 22 soit (18%) 1 appartient à l'Industrie automobile:Toyota 1 entreprise appartient à la branche de la Construction de maisons individuelles (KB Home) 1 entreprise appartient à la branche de l'Equipement de bureau ( Cannon Business Solutions 1 entreprise appartient à l'industrie diverses: (peinture) ( Kelly Moore Paints) Analyse sectorielle des services (tertiaire) 18 sur un total de 22 soit (60%) 4 entreprises appartiennent à la branche des Loisirs et jeux ( Cache Creek Casino,California Lottery, EA Sports, et Shell Vacations) 2 entreprises appartiennent à la branche des Services au corps, habillement ( Great Clips, Ross Stores) 3 entreprises appartiennent au secteur de la Presse, publicité (Examiner, Fox Sports Bay Area, Score Media) 2 entreprises appartiennent à la branche des Locations en tous genres (Good Guys,Mc Coy’s Patrol), 1 entreprise appartient à la bancassurance ( Wells Fargo) 3 entreprises appartiennent à la branche des transports ( Southwest Airlines, Premier Limo,VIP Transport ) 2 entreprises appartiennent à la branche des Telécomm, Internet (Verizon Wireless, XO Communications) Analyse individuelle de l’activité et de l’ancienneté des sponsors : (par ordre alphabétique) Précision :il est nécessaire de constituer des catégories par arbitraire on considérera qu' une marque ancienne a plus de 30 ans d’age, une marque mûre à entre 20 et trente ans d’age, une marque jeune a moins de 20 ans d’age. Anheuser Bush: Marque ancienne Bières brunes Cache Creek Casino: Marque mure Casino situé en Californie California Loterie Marque mure EA Sports (Electronics Arts): Marque jeune Situé à Redwood en Californie Leader mondial des jeux électroniques pour plate-formes Microsoft et autres consoles, déclinés sous 33 produits pour adolescents et ...moins jeunes ...Des sports nationaux aussi divers que le basketball (March Madness 6, NBA Live, , Streets ) et le football américain (Fantasy Football) ou le golf (Tiger Woods GA Tour), le soccer (FIFA) ,sport automobile .et naturellement l'incontournable Harry Potter Cannon Business Solutions: Marque ancienne et forte. On ne présente plus le leader mondial de l'équipement du bureau (copieurs, scanners, etc...) , Corona: marque ancienne et forte Leader mondial dans ce type de bière mexicaine blonde pour cet état composé de villes à consonnace et population à majorité latinos (Santa-Barbara, Santa Monica,San José, Los Angeles...). Diageo:Marque mure Leader mondial avec Grand Met le britannique, groupe de distribution de boissons alcoolisées (Guiness, J et B, Cuervo, Johnny Walker, Smirnoff...) The Examiner: Marque ancienne Vieux journal d'informations générales paraissant à San Francisco et Washington Fox Sports Bay Aera: Marque ancienne Chaîne de télévision leader spécialisée dans le sport Gatorade: marque jeune et forte boissons énergétiques qui ont une image de marque bien posée puisqu'ils étaient un des “main sponsors” de Michael Jordan durant des années et bien positionnée physiquement et conceptuellement dans l'Univers du sport. Good Guys: marque jeune Locations, vente de gros équipements (télé, video, voitures sonorisées, ...) Great Clips: marque jeune (1982) Siège à Minneapolis (Minnesota), première entreprise américaine de 2400 salons de coiffure en franchises. Leur point fort :sans rendez-vous(« every time, every where» est leur slogan) KB Home: Marque jeune Cotée au NYSE (New-York Stock Exchange), Construction de maisons individuelles personnalisées et écologiques Toujours dans la lignée de « l' American Dream », KB Home propose aux américains de construire leur maison en tenant compte de leur souhaits ou goûts personnels (innovations architecturales). De plus très en vogue actuellement, les maisons sont construites et équipées de bois écologique (bois cultivé puis abattu dans le respect de l'environnement). Mc Coy Patrols services Marque mûre ( (1973) Société de sécurité créée à San Francisco par Harold Mc Coy, un ancien officier de police. Ross Stores: Marque jeune « dress for less » Chaîne de 663 magasins d'habillement (de marques) cotée au NASDASQ, siège à Pleasanton (Californie) Premier Limo, Marque jeune (1989) Fondée par Michael Lindsey dans le Connecticut (Nord Est), Locations de limousines avec chauffeur dans le Nord Est des USA Saag's: Marque ancienne (depuis 1933) Magasins de vente de produits alimentaires ,basés sur les charcuteries et la volaille. Score Media (Marque jeune(1996) mais connue Sorte de Carat française, , société qui vend des espaces publicitaires, en plein air (outdoor) . possède des importants marchés en NBA, NCAA, NHL etc… Shell Vacations: Marque ancienne (1957) 2500 personnes, locations pour vacances au bord de mer. Southwest Airlines: Marque mure (1970) Dirigée par une femme Colleen Barrett, companie aérienne dont le titre est géré par le groupe financier Wells Fargo, un autre sponsor des Warriors Verizon Wireless: Marque jeune « we never stop working for, you » Siège à Bedminster dans le New-Jersey, société de câblages et téléphonie mobile cotée au NYSE et au London Stock Exchange (LSE) VIP Transport marque jeune (1982) Outre les joueurs de Golden State qu’ils transportent lors de ses déplacements, ils font du déménagement dans tous les USA Wells Fargo marque ancienne internationale et très forte Importante société de financement, prêt et assurances diverses XO Communications: Marque jeune mais forte Opérateur d'accès à Internet, hébergement On constate outre la juste répartition sectorielle des secteurs d'activité, que 10 marques sur 22 sont jeunes, ce qui n'est pas surprenant quand on se rappelle l'objectif premier du sponsoring panneau qui est de lancer une marque. Six marques sont anciennes et fortement concurrencées dans leur secteur (Examiner, Cannon, Saag's, Fox, Corona et Anheuser Busch) et 6 marques sont mûres dont Diageo, Southwest Airlines ...qui ont besoin d'être dépoussièrés. Ce qui est une des attributions du sonsoring sportif Tableau récapitulatif multicritères des “Corporate Partners” des Warriors de San Francisco pour 2005/2006: NOM SECTEUR/branche Notoriété mondiale Notoriété nationale Notoriété locale Puissance financière Cotation en bourse ANHEUSER BUSCH Bières brunes oui oui oui Très forte oui Cache Creek Casino: , Loisirs Casino situé en Californie non non oui faible non EA Sports (Electronics Arts) Jeux oui oui oui Très forte oui Cannon Business Solutions Bureautique oui oui oui Très forte Corona: Bières oui oui oui moyenne oui Diageo Alcools oui oui oui Très forte oui The Examiner Journal regional non oui oui Très faible non Fox Sports Bay Aera Chaîne de télévision oui oui oui Très forte oui Gatorade Boissons (énergétiq) oui oui oui moyenne non Good Guys Locations diverses non non non Faible non Great Clips Services à la personne non non oui Moyenne non KB Home Construct maisons individuelles non non oui Forte oui Premier Limo Locations de limousines avec chauffeur non non oui Très faible non Ross Stores: Habillemen non oui oui Moyenne non Mc Coy services Société de sécurité non non oui Très faible non Saag's Industrie alimentaire non oui oui Faible non Score Media Achat d'espaces publicitaire non non oui Forte oui Shell Vacations Locations pour vacances non oui oui Très faible non Southwest Airlines: Compagnie aérienne non oui oui Moyenne oui Verizon Wireless Câblage et téléphonie mobile non oui oui Forte oui XO Communications Opérateur d'accès à Internet non oui Oui Forte oui Wells Fargo Banque, assurance oui oui Oui Très forte oui Le sponsor moyen des Warriors est une entreprise de services à la personne (B to C) plutôt jeune qui a besoin de se faire connaître au niveau national, avec peu de moyens financiers et jamais cotée en bourse. A l'Ouest, rien de nouveau comme dirait l'autre. On remarque dans quasiment toutes les sociétés déjà installées et “bien positionnées” donc calées à forte notoriété(Diageo,Gatorade, Corona, Cannon ... Fox Sports, ou en réelle voie de croissance (Shell Vacations, XO Communications, Premier Limo, ...) une obsession de faire apparaître une contribution au respect de l'environnement ou à la cause animale (Score Media). La rubrique “Community” Aux USA les tendances ne sont pas toujours à suivre en Europe. Dans le domaine de l'action sociale via les partenaires privés, il n'en est pas de même car l'absence d'action publique d'envergure faute de moyens et par la force des choses, en raison d'une moindre demande sociale adressée aux autorités publiques, c'est l'action privée qui réalise la majeur partie des fortes contributions éducatives et de santé notamment, dont ce pays à forte population jeune notamment immigrée,a besoin. On sait que le milliardaire Bill Gates construit ou subventionne à tour de bras, des centres et bâtiments équipés aux USA notamment à Standford où il étudia une année, mais aussi dans des écoles de milieux défavorisés à New York qu'il équipe d'ordinateurs connectés à Internet. Récemment, en septembre 2004, une riche veuve d'un industriel a donné à Marquette university (importante faculté de basketball où à joué Wade l'All Star) l'équivalent de 100 millions d'euros. .

 Les franchises NBA ont toutes, à l'instar des grandes universités américaines de la NCAA, leur rubrique “Community” Celle-ci dans l'air du temps suit la philosophie exprimée précédemment: Les actions pour le bien public réalisées par l'institution en question démontre de l'engagement social et sont une des valeurs fédératrices actuellement dans le monde sportif et éducatif. Il est loin le temps où les stars de NBA et clubs pros étaient “apparemment” insensibles à la pauvreté et menaient ouvertement un train de vie caractérisé par les excés en tous genres . Maintenant, on utilise l'outil “community” pour rayonner auprès de son public(-cible).
Les “corporate   (à droite) le logo des Warriors aujourd'hui
partners” communiquent via les joueurs qui relaient ainsi la marque: Vu durant le mois de décembre 2005 sur le site Internet des Warriors: Le pivot Adonal Foyle fait de la pub avec Verizon Wireless Chris Mullins, le manager originaire du Bronx de New York, ancienne star des Warriors, en bon fils d'irlandais aime la bière Budweiser (il a malheureusement suivi une cure de désintoxication dans les années 90's), il travaille avec Anheuser Busch « la bonne bière », sponsor des Warriors Mike Pietrus le frenchy présente son camp pour jeune dans la rubrique “Community”. Kelly Moore Paints en profite pour sponsoriser une action sociale; elle créé un centre de lecture et d'apprentissage à la Woodrow Elementary School de San Leandro, école colorée de Californie....et c'est Wells Fargo qui présente les photos sur le site internet du club. Baron Davis participe à un salon du livre. quand l'autre ailier Mike Dunleavy Jr visite un hôpital pour enfants d'Oakland. Conclusion: L'étude des sponsors des Warriors est à la fois rassurante par ce que les bonnes vieilles règles et recettes du sponsoring y sont rigoureusement respectées et appliquées mais aussi pace que l'on y voit apparaître toutes les nouveautés marketing et surtout innovations en matière d'humanitaire. C'est le visage de l'Amérique d'aujourd'hui avec ses formidables pas en avant qui montrent le chemin au monde philosophique, économique, marketing et sportif; tout cela dans un cadre de respect des traditions des bonnes vieilles recettes d'antan qui ont toujours fait vibrer les américains: retour à la nature, partage et humilité. Qui ont permis à Coca Cola d'arroser le palais de nos parents ...et de nos enfants. Go America go. Jean-Marie Tartane Professeur de sciences de gestion aux Cours legendre Paris



ci dessous Al Attles n°16) avec les Warriors  et devant...son coéquipier Nate  Thurmond...à l'époque de Chamberlain, défendent contre Seattle Supersonics

Publié dans BasketMarketing

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