Bourg story (1) et (5)

Publié le par Jean-Marie Tartane

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04/03/2006

Bourg, l’invité surprise du Final Four

La petite bête qui monte

Lors du Final Four qui eut lieu entre le 14 au 17 février, la communauté du basketball fut dans son ensemble surprise de voire dans le dernier carré c a d en bonne compagnie avec Le Mans, Strasbourg et Villeurbanne, un petit club au nom et sonorités inconnues :la J L Bourg .

Pourtant pour qui connaît un tant soit peu la structure du basket français, ce n’est pas vraiment une surprise.

La J L Bourg est un des clubs les plus anciens si l’on prend comme critère sa longévité parmi les 2 divisions professionnelles Pro A et B.


Un club formateur, en 2e division depuis le début des années 70’s.

La section basket de la Jeunesse Laïque de Bourg en Bresse est un club créé au début das années 50’s.

L’ascension de ce petit club d’une petite ville de quelques dizaines de milliers d’habitants fut finalement naturelle dans la mesure où elle correspond à un travail de fond accompli sur les jeunes par l’encadrement des coachs dont le plus emblématique s’appelle Jean Crolet.

Il forma quelques jeunes pousses prometteuses comme Jean-Luc Roediger qui sera campion de France junior avec l’ASVEL en 1969 et surtout les juniors de la brillante équipe championne de France UFOLEP en 1975. Celle-ci composée de Daniel Courtine qi commença en poussin, et Thierry Maitrejean, tous deux respectivement internationaux benjamin et cadets, mais également des Lucot, Luteaud et Budin.

Tous ces jeunes intégrés dans l’équipe fanion qui évoluait alors en 2e division (nationale 2).

Malheureusement en 1976, la JL devait retrouver la Nationale 3 suite à une saison difficile due à la jeunesse de son effectif .

Les américains :

Le basket français de haut-niveau était déjà à l’époque, largement renforcé par les américains. A la JL dont les adversaire intégraient tous deux joueurs du pays de l’Oncle Sam, on débuta d’abord en 1971 par des joueurs américains pour en 1975-75 se contraindre à enrôler 2américains blancs : Robert Lebrun (2,04m) et Richard Mulligan (1,92m). Ceux-là entourés des Monnet, Bon et consorts coachés par Jean Crolet, permirent à la JL de jouer les premiers rôles mais jamais d’intégrer l’élite : ressources insuffisantes oblige.  ; s o


Bourg qui monte (2)
Bourg story
Le mois dernier, j'avais fait un hommage à ce club mal connu du public du basketball qui nous avait épaté avec ses performances au Final Four et au tournoi des As en cette année 2006.;
Après mures réflexions, et un peu émus par l'accueil que Mme Basket de Bourg nous a réservé, nous nous décidons enfin à consacrer plusieurs numéros à l'histoire de ce fabuleux club qui nous joue des tours surprenants et néanmoins agréables en cette période du "fric flamboyant":le club de Bourg qui ne roule pas sur l'or, est là et bien là.
Récit...
En cette année 1937 au lendemain des terribles Jeux Olympiques de Berlin où Adolph Hitler encouragé par ses soldats déilant aux pas cadencées, bombait le torse et serra la main au fondateur du basketball, le révérend James Naismith, venu d’Amérique et s’écriant devant les 30 000 spectateurs. « tout ça pour ça ! »
Le basket ball est lancé tout du moins dans le France de Léon Blum et de Marcel Barrillé, le président de la toute jeune FFBB qui vient de prendre son autonomie après un rattachement durant 25 ans à la FFA, la Fédération Française d’Athlétisme.
La France où le basket s’est implanté vers 1908, s’est classée vaillamment 3e aux championnats d’Europe qui se sont tenus du 3 au 7 mai 1937 à Riga dans la toute nouvelle et bientôt éphémère république de Lettonie.
Très bientôt cette république vaste sera avec ses 2 cousines et voisines, l'Estonie et la Lituanie, ré-annexée à l’URSS.
Avec perte et fracas
A Bourg, en 1937 pas encore de joueurs en équipes de France seniors ou de jeunes.
A Bourg, les premiers internationaux en juniors se nommeront Jean-Luc Roediger et Bernard Magnin dans les années 60’s…
La France ne perd rien pour attendre.
Pour le moment l’équipe nationale masculine est composée majoritairement donc de »Titi » parisiens
Mulhouse vient de battre l’US Métro (de Paris).
Flouret, Tondeur, Lesmayou, Cohu et Hell constituent l’ossature de l’équipe nationale, complétés par les alsaciens Onimus et Tondeur.,

Les pionniers, ont posé la première pierre du basket-ball à Bourg sous l’égide de la Fédération Sportive des Patronages Laïques et Jeunesse Républicaine Française, animée dès 1910 pour ce qui concerne la section basket, par Henri Jaegge.
Dès 1937, (photo JL Bourg avec leur autorisation), l’équipe épique constituée est composée de Brichon, Meunier, Perrat, Bourgeois et Terrier. dont les numéros de maillots se différenciaient déjà de la pratique future où les numéros peuvent aller jusqu’au chiffre 20 : ici c’est de 5 à 9 (pas de N°7) .
Poussés par la fougue de leur jeunesse et leur amour du basket-ball, ce sont ces gars qui ont les premiers fait briller les couleurs de la JL en la faisant se confronter à ses futurs légendaires voisins qui n’en sont pas moins des adversaires de l’époque ou de demain comme Génissiat, Carriat. Vonnas, St Sorlin, PTT Bourg, ou Bouchoux.
Petit à petit , forte de ses expériences de la compétition et de l’attirance de ce sport vis à vis des jeunes, la JL deviendra une section florissante au niveau des résultats et des effectifs.
Désormais elle glanera chaque année un ou plusieurs titres UFOLEP en jeunes (minimes, cadets ou juniors et bien sur plus tard en benjamins)
Aujourd’hui avec plus de 400 adhérents, c’est le plus important club rhônalpin. Finalement la JL est tout simplement un grand club situé dans une des villes les plus sportives de France à l’image de Bondy (Seine St Denis), cela si on considère le rapport champions et pratiquants/nombre d’habitants.
Qui n’a entendu parler des footballeurs de Bourg-Perronas en coupe de France il y a quelques années?. Et récemment à Roland Garros de Julien Benneteau qui à 21 ans a déjà atteint les 1/4 de finale du célèbre tournoi de tennis parisien ?.

Les années 50’s et 60’s de la Jeunesse Laïque de Bourg en Bresse
Al'aube des années 60's, la JL est déjà un des clubs les plus formateurs de l’Ain puis de France avec des titres de champions de l’Ain puis de France accumulés dès les années 50’s..
Premiers exploits des jeunes pousses burgiennes :
A Bourg c’est déjà depuis 60 ans , soient quelques années, une affaire de famille : Courtine (Marcelle, René Michel et Daniel), Guénard (Michel et Daniel), Jacquet (Bill et Aude), Roediger (Roger et Jean-Luc),. Et autres familles Monnet, Lucot , et Luteaud etc…C’est impressionnant comme les dynasties familiales se perpétuent retrouvent dans le basket-ball burgien, sport collectif fédérateur s’il en est.
¨Premiers exploits :
Evidemment les jeunes !
Dès la saison 1953-54 les cadets de la JL Bourg rencontrent en quart de finale UFOLEP au marché couvert de Bourg ses homologues de l’AS du Plateau de Metz que ses voisins du GSCM (Chorale) de Roanne battront à leur tour en finale en 1960.
Parmi ces cadets de la Chorale de Roanne, un certain Alain Gilles, qui attirera toutes les jeunes pousses prometteuses du Lyonnais et ses environs et qui deviendra à son tour le bourreau de la J L et un des plus grand joueur de l’histoire du basket français à l’ASVEL
Villeurbannaise (aujourd’hui on peut plutôt parler de l’ASVEL d’ADECCO..)
Tournoi amical à Bourg-Charles Robin en 1967.
Photo Bourg-Ostrawa (Tchéqslovaquie) en 1967, au fond Alain Durand, Alain Gilles, Michel Leray etc
..



La mutation à 16 ans d’Alain Gilles, l’année suivante à Villeurbanne marquera d‘ailleurs le démarrage d’une quinzaine d’années de domination suprême et sans partage sur le basket hexagonal.
D’ailleurs plusieurs joueurs de la JL Bourg « craqueront » pour l’ASVEL et rejoindront la « grande Verte » pour y gagner un titre de champion de France FFBB en juniors (Jean-Luc Roediger , qui reviendra ensuite au bercail) ou seniors (Bernard Magnin).
Les premiers cadets valeureux du cru 1954, qui à Bourg, montrèrent les premiers le chemin du haut des podiums ont pour noms, Guy Torrion, Roger Maitre , Gino Caposiena, René Lebrun, Marcel Brasier, et Michel Taponard (qui restera d’ailleurs au club jusqu’à des années plus tard en étant trésorier du club).
L’équipe des cadets de 1956 quant à elle, intègrera les deux frères Guenard, qui constitueront la sève de la future grande J L Bourg senior, celle qui intégrera les divisions nationales par ses successeurs dans les années 70’s que Jean Grolet coachera avec dextérité.

 Ci contre, la belle équipe du Mans, en match amical à Bourg en 1972.
debout Eric Beugnot, Claude gasnal, Willy Lee, Jacky Lamothe, Willy Watson, André Buffière(coach)
accroupi Robin,  Audureau, Christian Baltzer, Conter, et Claude Peter




Les cadets 1955 éliminés dans les phases finales, seront vengés par les juniors, champions de France UFOLEP le 30 avril 1961 devant les Garennes (ALG) de Nantes.
En leur sein, déjà présent le futur grand coach des années 70’s Jean Grolet qui sur la photo serre bien en main la coupe que l’on est pas prêt de lui dérober…Dans le proche avenir, il ne le sait pas mais en serrera d’autres.
Les juniors de 1961 seront d’ailleurs la première de jeunes de la JL à gagner un titre national en UFLEP. Les juniors de la JL récidiveront en 1969 et 1984.
Dans cette équipe de 1961 brillèrent, outre Jean Grolet , Jean-Claude Lançon, Georges Viallet, Jean-Paul Chanel, Gilbert Guenard,, Alain Feuillent,Nicolas Caposiena, et enfin Michel Courtine (de la dynastie des Courtine qui a traversé la JL durant 40 ans).
Tout ce beau monde était coaché par les deux joueurs en seniors, Louis Malecki un transfuge (comme plus tard, Michel) de l’ASPTT Bourg et Charles Marillet, futur infatigable coach des jeunes.
Plus tard, les juniors du cru 1975 (Courtine, Maitrejean, Luteaud, Murtin…),seront à leur tour bien « serrés »par Jean Grolet, à un tel point qu’ils en écraseront tout ce qui passe à commencer par …l’ASPTT Paris, l’équipe de votre serviteur..














La belle équipe junior de Bourg, en 1975 avec Budin, Coin, Murtin
accroupi Maitrejean, Courtine), championne de France UFOLEP.
Les cadets en 1961, se trouveront quant à eux champions de l’Ain.
Ce qui n’est tout de même pas si mal pour la désormais très titrée et fière J L Bourg.

Et les seniors ?
A la JL, les seniors commencèrent à sa distinguer dès 1963-64 en accédant à la division fédérale en championnat de France après avoir largement dominé leur poule d’excellence départementale.
Dans cette équipe les Malecki, Marillet, Feuillent, Guénard, Michel, Bessart (qui vient de nous quitter), Viallet et le jeune Grolet, qui affronteront au 6e tour de la coupe de France (challenge Evian) le Stade Clermontois, vieux club qui évolue déjà en en 2e division (nationale2) narguera puis dominera la JL des années 70’s.
Cette année-là c’est la JL qui est déjà narguée par le Stade à la supériorité en taille et adresses déterminantes en dépit d’une infériorité technique évidente. Ce sera l’argument final de la victoire auvergnate de 19 points.(77 à 59) au marché couvert.
Bientôt, une nouvelle salle sera construite rue Charles Robin.
Ce sera elle l’emblématique antre de la JL, qui supportera dès 1965-66, les émois et exploits de la J L Bourg des années 70’s, celles de la bande à Monnet et des sénégalais et tunisien puis des américains, Silinski, Lebrun et Mulligan et du début du semi-professionnalisme….Bourg 1971 avec Crollet (coach), debout à gauche, Galbo, Silinski, les 2 américains, Monnet père,
accroupis:Courtine et Wunschel) 

Copyright Legendedubasket Avril 2006 tous droits réservés
Photos avec l'aimable autorisation de la J L Bourg (merci Madame Basket)
Jean-Marie

Bourg 1972: debout Grollet (coach) Crétin, Galbo, Silinski, Monnet (père)
Accoupis les deux de droite, Daniel Courtine, Wunshel),et
Pour mieux découvrir l'histoire de la Jeunesse Laique de Bourg , rendez vous sur son merveilleux site internet à l'adresse suivante:
http://anciens.jlbourg-basket.com/creation.php?article=150

*********************************************************************************Bourg Story Suite (3)
Dans la désormais Fédérale, nouvelle, division de la JL, quelques clubs qui marqueront leur empreinte dans les années 70’s au niveau supérieur avec Bourg :le CS Autun, la Fraternelle d’Oullins et le FC Sochaux. . Les autres clubs de la poule le CRAP Veauche, Villefranche sur Saône, Aubière, Audincourt, Pontarlier et la 2e équipe de la Chorale de Roanne, ne tenaient pas pour autant le rôle de figurants.
Mais les progrès des aînés commencent à donner des résultats concrets :
En 1965, les gars de Valette rivalisent avec la Croix Rousse Olympique de Lyon futur résident en 1974 (avec Alain Durand) de 1ere division et le 24 septembre 1965, devant l’ASVEL composée d’Alain Durand, futur pivot de la France, Reveilloux, et Muguet). Ceux-ci titulaires de grande ASVEL glaneront dès 1966 plusieurs titres de champion de France. Les lyonnais seront chahutés au Critérium du Lyonnais par 74 à 52
Les 33 et 23 points de Magnin et Maleck, classeront la JL désormais définitivement dans la cour des grands.

Désormais aussi les adversaires qui seront opposés aux gars de la JL ne se trouveront plus dans le voisinage mais plutôt dans d’autres contrées plus lointaines : l’AS Strasbourg qui montera parmi l’élite dès 1970,le FC Sochaux etc.
Championnat de France oblige.

L’année suivante 1965-66, la première de la JL marque un peu plus son territoire en fédérale malgré des défaites contre US Vaux en Vélin, ou Tarare, (où évolue Pierre Dao le futur coach de Tours et de l’équipe de France).
Cela au prix d’un match épique.
Le blé en herbe se manifeste par des victoires certaines en coupe Deligny avec les jeunes cadets, Jean-Luc Roediger, Wunchel et autres Grenier.


Photo de droite, Bon (accroupi 2e à gauche).
e bzs en haut Heuzard (CJF Les Aubrais, debout Poquet (racing), Valibus (Stade Français) etc...

Autre satisfaction pour la JL, est la victoire à Charleville, grande terre de basket-ball, en finale UFOLEP (coupe A. Corne) contre l’AS Berck des frères Jean et Pierre Galle) par 63 à 55.
Berck dominera sans rival, le basket français en les années 1973 et 1974 disputant même cette année-là, la finale télévisée de l’ Euroleague devant le Real de Madrid.

Dis donc p’tit Bourg, t’as déjà peur de rien..
Le mois prochain, je vous raconterai les péripéties de votre club de la J L Bourg durant les années 70’s :ça chauffe et çà déménage du coté de l’Ain
A bientôt et au mois prochain.
Jean-Marie


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Photos avec l'aimable autorisation de la J L Bourg (merci Madame Basket)
Jean-Marie
Pour mieux découvrir l'histoire de la Jeunesse Laique de Bourg , rendez vous sur son bon site à l'adresse suivante:
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Bourg story juin 06
Fin des années 70’s Mc Murray and Co
 En 1975, la JL Bourg est redescendue en nationale 3, l’ancienne division Fédérale des années 70’s qu’elle avait quittée lors de la montée en Nationale . Ce titre de champion de France nationale 3 qui couronnait cette première année de « reflux », la JL Boug ne l’avait pas volé. Les nombreux titres de champions de France UFOLEP Junior ou récemment en seniors, démontraient si nécessaire que le club formateur ainiste devait compter désormais dans le l’attribution des éloges voire des reconnaissances nationales.
Les jeunes pousses Courtine(accroupi au centre à 16 ans), Maitrejean, arrivées à maturité , c’est une JL revivifiée qui se présente désormais devant ses adversaires de Nationale 2 qu’elle devra défier crânement sans complexes. Les adversaires de cette année 1976-77 ont un air exquis de déjà-vu lors des confrontations ancestrales des années 70’s : SS Nilvange, ES Avignon en provenance de l’élite, Asnières, Mulhouse, SLUC Nancy, SI Graffenstaden, AS Joeuf, Nice, Chalon, Longwy,le C A St Etienne et Montbrison,enfin l’Avant-Garde de Saint-Denis.. L’Avant-Garde équipée de son américain Sam Ballard, Hirondard (ex-Bagnolet) et Jean-Pierre Zeber ancien pré-sélectionné national cadet formé au Stade de l’Est de Pavillon sous bois ne survivra pas longtemps en N2, ni d’ailleurs en FFBB, puisqu’elle disparaîtra tout bonnement par manque de resssources et de bénévoles dans ce club de Seine-St Denis qui rejoindra la charrette des grands du 93 (Bagnolet, Fraternelle d’Aulnay,…),fauchés par l’ignorance et le manque d’ambition des responsables politiques locaux. Parmi ces challengers de N3, quelques huit équipes sur 12 ont déjà connue la première division :la dénommée Nationale 1. La Jl, elle, restera deux ans en division Nationale pour rester résider durant une quinzaine d’année avant de pouvoir réintégrer cette nouvellement nommée : la po B. Ces années sont peut être celles du doute et de l’hésitation : garder sa philosophie et donc sa voie amateure ou se convertir d’une façon plus nette et explicite au professionnelle. La JL avec raison optera (consciemment ?) pour la deuxième voie. Pour le moment nous ne sommes que dans une époque semi-amateure et il faut assurer la destinée d’un club bientôt quinquagénaire, ambitieux et qui s’est donné les moyens de se hisser parmi les meilleurs de l’hexagone ; Bourg de Murtin, Nicolli, Muzy et autres Wunschel, devra affronter tout ce beau monde qui de plus a de plus en plus une allure de club professionnelle avec des budgets et des américains double-mêtres, hauts en coûts et en couleurs… Des victoires contre Nilvange notamment, ponctuées par des défaites contre Avignon, Asnières Nancy, Graffenstaden, Joeuf et Mulhouse ont rythmé cette année de retour au pays natal. L’essentiel pour cette année est assuré :la JL se maintient en 2e division ; 1977-78 ; arrivée d’un autre américain Bruce Smith Après deux années dans l’Ain, Mc Murray quitte la bande à Jean Grolet ; Le remplacement de Mc Murray se fera naturellement grâce notamment à Jim Mc Gregor, le célèbre agent américain qui auparavant faisait défiler en France et Belgique notamment, son équipe des Gillette, sponsorisée évidemment par la marque de lames de rasoirs.. Le nouvel américain est diplômé de l’Université du Montana et mesure 2,11m.Son nom , Bruce Smith . Cette année comme dit précédemment sera au goût amer puisque sera suivie de la relégation en 3e division La Nationale 2, Alors que la JA Vchy, Roanne Tarare, St Etienne font figures de vieilles gloires …du passé, dans cette poule de 2e division, quelques vieilles connaissances comme la CRO Lyon bientôt soutenue ans les années 80’s, par le géant du transport Jet Services dirigé par Roger Caille, la JSA Bordeaux, CSP Limoges, la future grande équipe qui fera des ravages dans les années 80’s en qui deux ans plus tard, un certain Richard Dacoury transfuge du même CRO Lyon, sera à l’état de germes de talents .le nouveau promu le Cercle Jean Macé de Bourges champion de France 3e division est avec le véritable bizuth de la division qui par rapport à l’année précédente est plus jeune et plus innocente en ce qui concerne son expérience parmi l’élite. Examinons la poule : MONTBRISON, BORDEAUX, GRENOBLE, NICE, TARARE, CRO-LYON, VICHY ,ST ETIENNE,LIMOGES,CHORALE DE ROANNE, TOULOUSE-CARAMANS, DIJON et BOURGES .
Les défaites malveillantes à domicile contre Montbrison, Bordeaux s’ajoutant à d’autres à l’extérieur, auront malheureusement raison de la détermination des joueurs de Bourg , qui doivent se résigner à quitter la N2 pour la saison 1978-79 ; Seule consolation l’arrivée à maturité des jeunes espoirs Courtine et Maitrejean dont le dernier intègrera l’équipe de France junior pour les championnats d‘Europe en Turquie de juin 1979, ainsi que la montée des poussins et benjamines dont quelques uns encore s’illustrent dans les sélections régionales.. 1979-80 : Retour à la case départ : Le départ de Bruce Smith et ses 2,11m, devait être comblé. Le choix fut porté sur un autre joueur US originaire cette fois-ci de la côte est. Victor Soarès du Rhodes Island, sera le nouveau préposé aux affaires intérieures de Bourg. Avec Roediger, les 2 frères Lutaud, Courtine, Wunschel Berjoan (un ancien du CRO Lyon),, Murtin et Prioud l’effectif même si encore souffre d’un manque de centimètres devrait être capable de tenir la route dans une division ou le niveau technique ne saurait être comparé à celui des burgiens. MONTFERRAND - VESOUL - ANNEMASSE - LYON - TARARE - OULLINS - l'AJ AUXERRE ambitieux promu champion de France Fédérale il y a peu, ST.ETIENNE et BEAUVOISIN constituent les adversaires en 3e division. En page suivante, je vous raconterai la vie de la JL des années 80's avec une autre grille de lecture,nous verrons quelle est la stratégie qui permit de construire les fondements d'une équipe et d'une organisation apte à monter parmi l'élite durant les années 2000's et qui deviendra la grande équipe que nous connaissons aujourd'hui. Copyright Legendedubasket Juin 2006 tous droits réservés Photos avec l'aimable autorisation de la J L Bourg (merci Madame Basket) Toutes les autres photos sont de L'Equipe Basket Magazine (LBM) Jean-Marie
Pour mieux découvrir l'histoire de la Jeunesse Laique de Bourg , rendez vous sur son merveilleux site internet à l'adresse suivante: Tapez JL Bourg sur Google ou aller sur http://anciens.jlbourg-basket.com/creation.php?article=150

photos avec l'aimable accord de Claudette dite Mme Basket.
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