San Antonio Spurs (2)

Publié le par Jean-Marie Tartane

 

Histoire des San Antonio Spurs (2)

Histoire de la NBA

Les San Antonio Spurs : la petite bête qui monte.

Méfiez-vous de l’eau qui dort

(Vieux proverbe français)

Introduction :

Raconter l’histoire des San Antonio Spurs, c’est un peu conter les péripéties d’un des plus vieux clubs du basketball professionnel américain, délaissé, oublié, remis dans le carton des antiquités en raison de l’opprobre éternelle jetée par l’Amérique sur les perdants, les fameux « loosers ».

A la différence de la France Poulidorienne, on n’aime pas les perdants.

Parce que n’ayant jamais rien gagné pendant des années jusqu’à…

De plus, San Antonio du Texas, c’est un peu comme l’équipe de football de l’Olympique Lyonnais, elle bénéficie d’une faible cote d’amour :Lyon a un passé un peu lourd à porter car trop récent, chargé d’histoire trouble pendant la 2e Guerre mondiale.

Quand à San Antonio, ce n’est pas mieux…

Par ailleurs, finalement nouveaux bizuth au banquet de l’histoire des vainqueurs NBA, les San Antonio Spurs sont la franchise de NBA, la moins connue malgré les efforts médiatiques des uns (Dennis Rodmann) et sportifs des autres (David Robinson, Tim Duncan et notre Tony Parker national) et aujourd’hui de leurs 3 bagues NBA.

Est-ce du fait de cette ville située dans l’état du Texas, lui même pas très apprécié par l’américain moyen et le quidam que vous rencontrerez dans n’importe quelle rue de France ou du monde ?.

Texas, terre de violence, terre de basketball

Le Texas est la patrie politique d’un certain gouverneur pendant 2O ans, Georges Walker Bush, l’américain le plus détesté du monde. Le Texas est aussi l’état où John Fitzgerald Kennedy (1917-1963) le président américain le plus aimé de l’histoire de l’Amérique et des américains et du Monde, fut abattu comme un chien, une balle derrière la tête par Lee Harvey Oswald.

Kennedy aimait et défendait les noirs : il envisageait naïvement de leur donner l’égalité. Le Texas sera son fossoyeur.

Les noirs, on le sait ne sont pas rancuniers , il amèneront 25 ans après le drame de Dallas, à cette petite franchise » looseuse » (pendant 28 ans) , des bagues de champion NBA à la pelle et des tours de play-off à gogo.

Quand on pense que cette franchise aurait pu disparaître corps et biens, lors de la faillite de la belle ABA en 1976. Mais c’est grâce à l’entêtement des businessmen texans qui ont mis de leur portefeuille pour rassurer la NBA de leur capacité à soutenir la franchise au maillot bleu.

Mais San Antonio, n’est pas seulement une ville de l’état du pétrole où des milliardaires en stetson (chapeau de cowboy) se baladent comme à l’époque bénie ( ?) du Far-West, sorte de métissage entre les mythifiés John Wayne et John Ross, le fameux J R du légendaire feuilleton Dallas et son univers impitoyable

Pourquoi vous parle-je de Dallas ?

Parce que l’ancêtre des Spurs était la franchise légendaire des sixties des Dallas Chaparrals décédée pour manque d’oxygène (raison financière) en 1973

Dallas Mavericks est d’ailleurs aujourd’hui, avec les Houston Rockets (2 fois champions en 1994 et 1995), la troisième franchise texane en NBA

Pas mal pour une terre de beaufs qui finalement a ramené 5 bagues en 11 ans !

L’Amérique 1ere puissance économique du monde adore les géants dominateurs qui la rassure dans son inconscient.de leader mondial.

C’est freudien….

Avec les Spurs, elle sera servie pendant encore plusieurs années (3 fois champion en 7 ans), si les joueurs de l’équipe restent, mais il n’y a pas de raison pour qu’il en soit autrement puisque la stabilité des effectifs caractérise les franchises texanes...

Car de plus, les Spurs de San Antonio existent depuis 32 ans déjà…et David L’Amiral »Robinson y a joué 15 ans, Duncan brille depuis 7 ans et Tony Parker y fait des exploits depuis maintenant 4 ans, alors qu’il n’a que 23 ans !!

Seul le grand Artis « the A train »

(1) Gilmore (2,19m-1950) n’y a joué que 5 ans, de 1982 à 1987, évidemment, il était en fin de carrière, commencée en ABA aux Kentucky Colonels en…1971

Vous raconter la saga des Spurs ne peut se faire sérieusement sans vous expliquer le contexte très particulier de cette ville qui en 32 ans a totalement changé de visage et de composition ethnique et démographique.

Ce sont les hommes qui font les grandes organisations, ici ce sera l’action outre des teigneux businessmen texans (à la J R), d’un chicano, enfant de la majorité silencieuse, arrivé en Amérique sans un dollar.

Méfiez vous de l’eau qui dort :

Les Spurs après les vexations des playoffs, grand festin sportif, médiatique, financier de fin d’année, où ils ne furent jamais élus avant 1998, se réveilleront avec un entraîneur, ancien militaire, sorte de Bobby Knight adouci , l’aviateur

(2) Greg Popovitch complètement fou, .lui dit-on puisqu’il enrôla le gamin, français en plus, Tony Parker âgé de 20 ans alors qu’il n’avait rien prouvé ni gagné en club et qu’il n’était même pas passé par une université américaine !!

(3)

Oncle Sam, où va-t-on !

Lui le parisien franco-américain qui avait le tort d’être français investi par l’Amérique profonde en pleine période de pré-guerre USA-Irak.à laquelle son pays, la France, refusa de participer, eut sa dose de méchanceté et d’insultes..

Maintenant drapé d’un 3e titre avec « le kid de Paris », en bon texan façon J.R, on retourne sa chemise et on se dit que Tony n’est finalement qu’un bon petit fils d’américain.

Les chats ne font pas des chiens…finalement :

Georges Gervin (11 ans aux Spurs), James Silas, Billy Paultz, Larry Kenon, puis durant les 80’s Artis Gilmore, et Johnny Moore montrèrent jadis le chemin à la bande à Duncan.

Aujourd’hui ce sont les récoltes fructueuses de cette franchise qui sème depuis 30 ans et qui en bonne texane a attendu son heure.

Y a pas le feu au lac….

Je vais vous raconter tout çà.

 

San Antonio, Chicanos, Cisneros, Go America, Go !

San Antonio est une des villes chicanos (américains d’origine sud-américaine) les plus prospères avec les grandes métropoles de Californie que sont San Francisco, et Los Angeles .(4)

Son maire pendant 20 ans, (5) aujourd’hui en réserve de la république, est d’origine cubaine. Il .s’appelle Henri Cisneros ,

(6) et fut mis sur orbite par le président Ronald Reagan ( 1911-2004), au milieu des années 80’s, il est un des grands personnages emblématique du Congrès américain. Il sera probablement encore candidat à l’investiture républicaine aux prochaines présidentielles de 2008 et probablement à mon avis, enfin élu…président des USA.au nez et à la barbe des Wasp.

Car comme tout bon chicano qui se respecte, il a une soif de revanche sociale intarissable.

En Amérique un champion NBA ou autre est un présidentiable en puissance (7)

Faites attention Bill Bradley, ou Arnold Scwartzenneger, vous avez en Cisneros, un sérieux challenger !(Cisneros n’est pas étranger à la montée en puissance des Spurs pendant les années 90’s. Il les a aidé financièrement et les a intronisé auprès de la communauté des chicanos, largement dominateurs dans le paysage sportif et médiatique de San Antonio.

Chouchou des républicains car anti-communiste jusqu’au bout des ongles, Cisneros a fui, enfant, Cuba et sa dictature castriste accroché à la mamelle de sa mère, sans un cent en poche et est bien décidé depuis qu’il a mis le pied sur le sol américain à tout gagner sur son passage.

Comme la tornade qui passe régulièrement sur son île natale où il vit le jour il y a une soixantaine d’années.

Il fallait bien qu’il y ait des latinos dans cette équipe de basketball pour plaire au public maintenant à majorité chicano

Ce sera Manuel Ginobili le gringo, le tueur argentin

(8)

Tornade, est bien le mot quand on parle de San Antonio Spurs

(1) Un des 10 grands pivots de l’histoire de la NBA des 70’s et 80’s avec Abdul Jabbar, Cowens, Bob Lanier, Chamberlain , etc…,

(2) Popovitch est sorti diplômé de la Air Force Academy en 1970

(3) Il fut alors joueur à l’INSEP champion d’Europe cadet.

(4) On pourrait citer aussi San Diego, Santa Barbara, San José et Santa Monica.

(5) Le maire aujourd’hui s’appelle Phil Hardberger et est WASP

(6) Il fut élu en 1984 par le mensuel l’expansion parmi les 20 américains ayant le plus d’avenir aux USA

(7) John Glenn astronaute, Bill Bradley basketteur, Schwarzenneger Body bulding

(8) C’est lui qui fait gagner Les Spurs lors des 2 matchs décisifs

Copyright Legendedubasket juin 2005

Tous droirs résevés.

 

Histoire des San Antonio Spurs (2)

Histoire de la NBA

Les San Antonio Spurs : la petite bête qui monte.

Méfiez-vous de l’eau qui dort

(Vieux proverbe français)

Introduction :

Raconter l’histoire des San Antonio Spurs, c’est un peu conter les péripéties d’un des plus vieux clubs du basketball professionnel américain, délaissé, oublié, remis dans le carton des antiquités en raison de l’opprobre éternelle jetée par l’Amérique sur les perdants, les fameux « loosers ».

A la différence de la France Poulidorienne, on n’aime pas les perdants.

Parce que n’ayant jamais rien gagné pendant des années jusqu’à…

De plus, San Antonio du Texas, c’est un peu comme l’équipe de football de l’Olympique Lyonnais, elle bénéficie d’une faible cote d’amour :Lyon a un passé un peu lourd à porter car trop récent, chargé d’histoire trouble pendant la 2e Guerre mondiale.

Quand à San Antonio, ce n’est pas mieux…

Par ailleurs, finalement nouveaux bizuth au banquet de l’histoire des vainqueurs NBA, les San Antonio Spurs sont la franchise de NBA, la moins connue malgré les efforts médiatiques des uns (Dennis Rodmann) et sportifs des autres (David Robinson, Tim Duncan et notre Tony Parker national) et aujourd’hui de leurs 3 bagues NBA.

Est-ce du fait de cette ville située dans l’état du Texas, lui même pas très apprécié par l’américain moyen et le quidam que vous rencontrerez dans n’importe quelle rue de France ou du monde ?.

Texas, terre de violence, terre de basketball

Le Texas est la patrie politique d’un certain gouverneur pendant 2O ans, Georges Walker Bush, l’américain le plus détesté du monde. Le Texas est aussi l’état où John Fitzgerald Kennedy (1917-1963) le président américain le plus aimé de l’histoire de l’Amérique et des américains et du Monde, fut abattu comme un chien, une balle derrière la tête par Lee Harvey Oswald.

Kennedy aimait et défendait les noirs : il envisageait naïvement de leur donner l’égalité. Le Texas sera son fossoyeur.

Les noirs, on le sait ne sont pas rancuniers , il amèneront 25 ans après le drame de Dallas, à cette petite franchise » looseuse » (pendant 28 ans) , des bagues de champion NBA à la pelle et des tours de play-off à gogo.

Quand on pense que cette franchise aurait pu disparaître corps et biens, lors de la faillite de la belle ABA en 1976. Mais c’est grâce à l’entêtement des businessmen texans qui ont mis de leur portefeuille pour rassurer la NBA de leur capacité à soutenir la franchise au maillot bleu.

Mais San Antonio, n’est pas seulement une ville de l’état du pétrole où des milliardaires en stetson (chapeau de cowboy) se baladent comme à l’époque bénie ( ?) du Far-West, sorte de métissage entre les mythifiés John Wayne et John Ross, le fameux J R du légendaire feuilleton Dallas et son univers impitoyable

Pourquoi vous parle-je de Dallas ?

Parce que l’ancêtre des Spurs était la franchise légendaire des sixties des Dallas Chaparrals décédée pour manque d’oxygène (raison financière) en 1973

Dallas Mavericks est d’ailleurs aujourd’hui, avec les Houston Rockets (2 fois champions en 1994 et 1995), la troisième franchise texane en NBA

Pas mal pour une terre de beaufs qui finalement a ramené 5 bagues en 11 ans !

L’Amérique 1ere puissance économique du monde adore les géants dominateurs qui la rassure dans son inconscient.de leader mondial.

C’est freudien….

Avec les Spurs, elle sera servie pendant encore plusieurs années (3 fois champion en 7 ans), si les joueurs de l’équipe restent, mais il n’y a pas de raison pour qu’il en soit autrement puisque la stabilité des effectifs caractérise les franchises texanes...

Car de plus, les Spurs de San Antonio existent depuis 32 ans déjà…et David L’Amiral »Robinson y a joué 15 ans, Duncan brille depuis 7 ans et Tony Parker y fait des exploits depuis maintenant 4 ans, alors qu’il n’a que 23 ans !!

Seul le grand Artis « the A train »

(1) Gilmore (2,19m-1950) n’y a joué que 5 ans, de 1982 à 1987, évidemment, il était en fin de carrière, commencée en ABA aux Kentucky Colonels en…1971

Vous raconter la saga des Spurs ne peut se faire sérieusement sans vous expliquer le contexte très particulier de cette ville qui en 32 ans a totalement changé de visage et de composition ethnique et démographique.

Ce sont les hommes qui font les grandes organisations, ici ce sera l’action outre des teigneux businessmen texans (à la J R), d’un chicano, enfant de la majorité silencieuse, arrivé en Amérique sans un dollar.

Méfiez vous de l’eau qui dort :

Les Spurs après les vexations des playoffs, grand festin sportif, médiatique, financier de fin d’année, où ils ne furent jamais élus avant 1998, se réveilleront avec un entraîneur, ancien militaire, sorte de Bobby Knight adouci , l’aviateur

(2) Greg Popovitch complètement fou, .lui dit-on puisqu’il enrôla le gamin, français en plus, Tony Parker âgé de 20 ans alors qu’il n’avait rien prouvé ni gagné en club et qu’il n’était même pas passé par une université américaine !!

(3)

Oncle Sam, où va-t-on !

Lui le parisien franco-américain qui avait le tort d’être français investi par l’Amérique profonde en pleine période de pré-guerre USA-Irak.à laquelle son pays, la France, refusa de participer, eut sa dose de méchanceté et d’insultes..

Maintenant drapé d’un 3e titre avec « le kid de Paris », en bon texan façon J.R, on retourne sa chemise et on se dit que Tony n’est finalement qu’un bon petit fils d’américain.

Les chats ne font pas des chiens…finalement :

Georges Gervin (11 ans aux Spurs), James Silas, Billy Paultz, Larry Kenon, puis durant les 80’s Artis Gilmore, et Johnny Moore montrèrent jadis le chemin à la bande à Duncan.

Aujourd’hui ce sont les récoltes fructueuses de cette franchise qui sème depuis 30 ans et qui en bonne texane a attendu son heure.

Y a pas le feu au lac….

Je vais vous raconter tout çà.

 

San Antonio, Chicanos, Cisneros, Go America, Go !

San Antonio est une des villes chicanos (américains d’origine sud-américaine) les plus prospères avec les grandes métropoles de Californie que sont San Francisco, et Los Angeles .(4)

Son maire pendant 20 ans, (5) aujourd’hui en réserve de la république, est d’origine cubaine. Il .s’appelle Henri Cisneros ,

(6) et fut mis sur orbite par le président Ronald Reagan ( 1911-2004), au milieu des années 80’s, il est un des grands personnages emblématique du Congrès américain. Il sera probablement encore candidat à l’investiture républicaine aux prochaines présidentielles de 2008 et probablement à mon avis, enfin élu…président des USA.au nez et à la barbe des Wasp.

Car comme tout bon chicano qui se respecte, il a une soif de revanche sociale intarissable.

En Amérique un champion NBA ou autre est un présidentiable en puissance (7)

Faites attention Bill Bradley, ou Arnold Scwartzenneger, vous avez en Cisneros, un sérieux challenger !(Cisneros n’est pas étranger à la montée en puissance des Spurs pendant les années 90’s. Il les a aidé financièrement et les a intronisé auprès de la communauté des chicanos, largement dominateurs dans le paysage sportif et médiatique de San Antonio.

Chouchou des républicains car anti-communiste jusqu’au bout des ongles, Cisneros a fui, enfant, Cuba et sa dictature castriste accroché à la mamelle de sa mère, sans un cent en poche et est bien décidé depuis qu’il a mis le pied sur le sol américain à tout gagner sur son passage.

Comme la tornade qui passe régulièrement sur son île natale où il vit le jour il y a une soixantaine d’années.

Il fallait bien qu’il y ait des latinos dans cette équipe de basketball pour plaire au public maintenant à majorité chicano

Ce sera Manuel Ginobili le gringo, le tueur argentin

(8)

Tornade, est bien le mot quand on parle de San Antonio Spurs

(1) Un des 10 grands pivots de l’histoire de la NBA des 70’s et 80’s avec Abdul Jabbar, Cowens, Bob Lanier, Chamberlain , etc…,

(2) Popovitch est sorti diplômé de la Air Force Academy en 1970

(3) Il fut alors joueur à l’INSEP champion d’Europe cadet.

(4) On pourrait citer aussi San Diego, Santa Barbara, San José et Santa Monica.

(5) Le maire aujourd’hui s’appelle Phil Hardberger et est WASP

(6) Il fut élu en 1984 par le mensuel l’expansion parmi les 20 américains ayant le plus d’avenir aux USA

(7) John Glenn astronaute, Bill Bradley basketteur, Schwarzenneger Body bulding

(8) C’est lui qui fait gagner Les Spurs lors des 2 matchs décisifs

Copyright Legendedubasket juin 2005

Tous droirs résevés.

 

 

 

San Antonio Duncaniens ?

La manière avec laquelle, ils gagnent leurs titres NBA (trois en set ans) démontre d’une détermination qui rappelle à un degré moindre la domination Bostonnienne à l’époque de Bill Russel et Dave Cowens (8 fois champion) ou Johnsonnienne (11) avec les Lakers de Los Angeles (4 fois champions), ou bien même Jordannienne avec les Chicago Bulls (6 fois champions)

Sommes-nous en ère de San Antonio Duncanienne ?

 

Cela fait .donc 32 ans qu’existent les Spurs (éperons) de San Antonio et avaient déjà un vie fœtale en ABA, la fameuse American Basketball Association (1968-1976), le nid des futurs stars de la NBA des années 70’s et 80’s (12) :

Georges »the Ice » Gervin (2,02m-1951) est au Hall of Fame et le meneur :James « the snake »Silas (13) (1,85m-1948)à mon avis l’ancêtre de Tony Parker et les 2 grands joueurs de race blanche les All Stars, Billy Paulz (1948-2,13 »m) (14)

et Bob Netolicky (2,08m-1942) jouèrent tous à San Antonio en ABA ou plus tard en NBA quant en 1976, les Spurs intégrèrent la grosse machine…à dollars grâce à la bonté purement américaine (il faut que les dollars sonnent…)

(19) du commissionner Lawrence O’Brien et de son successeur David Stern , le génial gamin du Bronx, fils de petits commerçants juifs, celui qui sauva la NBA en 1982..(16)

Je vous raconterai tout cela.

.

San Antonio, cité en devenir :

Mon Dieu, mais c’est bien sûr : Il y a des racines profondes dans chaque grand arbre.

En fait , cette ville de 1 200 000 habitants (8e ville américaine), soit autant que la population de Grenoble et son agglomération, a toujours vécu au rythme du basketball

…à la texane.

On prend son temps, mais on avance lentement mais sûrement comme la petite bête qui monte, qui monte…

Les démographes prédisent que dans 25 ans, en raison de leur taux de natalité élevé, les chicanos seront la communauté la plus nombreuse en terre d’oncle Sam devant les blancs et les noirs.

Or, qui dit démographie galopante dans un contexte favorable dit économie ethnique croissante, les recettes du club texan et les revenus de la ville ne peuvent qu’augmenter et attirer davantage de sponsors donc de stars ….c’est la spirale vertueuse américaine du pognon qui a fait des Lakers de Los Angeles, la franchise dominatrice des années 80’s 90’s et 2000’s.

D’où vient-tu ?

Genèse des Spurs à l’époque de l’ABA :

A B A, N B A, les seules lettres de l’alphabet qu’un passionné de basketball américain doit connaître . L’ABA c’est là que commença l’aventure issue des entrailles du défunt club des Dallas Chaparrals.

Durant l’été 1973, la crise économique qui minaient les trois quarts des clubs d’ABA (15) eut raison des pourtant riches propriétaires des Dallas Chaparrals qu irefusèrent net (sauf un) de rajouter un dollar de plus dans les Chaparrals qui erraient sans public, ni stars devant des adversaires gonflés à bloc avec des personnalités remplisseuses de salles comme Julius Erving (New-York Nets), Moses Malone (Utah Stars bientôt rebaptisés Utah Jazz) ou Connie Hawkins (Phoenix Suns). (20)

Cela tombait bien puisque quelques businessmen de San Antonio cherchaient à placer les dollars qui traînaient dans leurs poches. Avec Angelo Drossos, B..J « red » Mc Combs (actuel propriétaire majoritaire des Minnesota Vikings en ligue de football NFL) et John Schaefer menant le groupe de 36 citoyens de San Antonio, s’unirent et se dirent que c’était l’occasion de donner une chance à leur ville d’avoir une équipe professionnelle.

Les montages financiers étant aussi facilement imaginés et réalisés par les américains, rois du business, que les coups de pied arrières(genre Raï) par des footballeurs brésiliens, la solution choisie sera « le lend- lease » soit littéralement :le « prêt-location ».

La population de San Antonio seraient libre d’utilisation de l’équipe pendant 3 ans avec option d’achat. A l’issue de cette période, si aucune vente n’est réalisée, la propriété en revient à dallas.

C’est le classique leasing d’aujourd’hui appliqué au monde de l’automobile, ou de la machine-outil, par exemple.

Le contrat de location-vente sera rapidement résolu car l’assistance déjà énorme de la maintenant légendaire salle avec plus de 6 000 personnes par match, fera rapidement renter dans leurs sous (le projet sera vite rentabilisé), le groupe d’investisseurs…en moins d’un an.

Le transfert de propriété sera effectif au cours de l’année 1977.

Exit les Dallas Chaparrals

Les premier nom donné à l’équipe fut les Gunslingers, mais le manque d’attractivité du nom le changera en « Spurs », les éperons bien plantés dans les bottines des Cowboys du Texas

Tom Nissalke sera le 1er coach des Spurs :

Les texans, on l’a compris étant adeptes de la continuité ce sera le coach des défunts Chaparrals qui sera chargé de remettre dans la course cette nouvelle équipe , composée de Gervin, Netolicky, Joe Hamilton et Harvey « Skeeter » Swift (1.91m-1946, East Tenessee State’69)

La mise en place est terminée. Le mois prochain, je vous raconterai les premiers ébats des Spurs en ABA en...1973

Salut et à la prochaine

Jean-Marie

(11) sous l’ère de Magic Johnson

(12) Julius Erving, Rick Barry, Connie Hawkins, Bobby Jones, Moses Malone etc…

(13) James Silas (1,90m) est à ne pas confondre avec Paul Silas (2,00m-1938), son homonyme des Celtics de Boston, aujourd’hui coach en NBA.

(14) Billy Paultz ( St John’s -All Star) restera 5 ans aux Spurs et 4 ans à Houston est avec

(14) Artis Gimore (Jacksonville ’71) comme le père spirituel de David Robinson

Netolicky (Drake university) ne joua qu’une année aux Spurs mais 8 ans aux Indiana Pacers

(15) Voir mon étude « Stern sauve la NBA » septembre 2004

(16) Voir NBA et la drogue

(17) Comme disait l’inspecteur Bourrel des 5 dernières minutes

(18) qui comme les poissons pilotes ne s’accrochent qu’au puissants, réguliers et rapides.

(19) Voire mon étude « Histoire de la fusion ABA-NBA »

et Histoire de l’ABA : »Les Kentucky Colonels »dans Legendedubasket février 2004

(20) Julius « Doctor J »Erving HOF (2.02m-1950) Moses Malone (2.06m-1955) et Connie Hawkins (2.03m-1946) font partie du gratin des joueurs ABA e

Copyright Legendedubasket juillet 2005

Tous droits résevés.

Histoire des San Antonio Spurs (2)

Histoire de la NBA

Les San Antonio Spurs : la petite bête qui monte.

Méfiez-vous de l’eau qui dort

(Vieux proverbe français)

Introduction :

Raconter l’histoire des San Antonio Spurs, c’est un peu conter les péripéties d’un des plus vieux clubs du basketball professionnel américain, délaissé, oublié, remis dans le carton des antiquités en raison de l’opprobre éternelle jetée par l’Amérique sur les perdants, les fameux « loosers ».

A la différence de la France Poulidorienne, on n’aime pas les perdants.

Parce que n’ayant jamais rien gagné pendant des années jusqu’à…

De plus, San Antonio du Texas, c’est un peu comme l’équipe de football de l’Olympique Lyonnais, elle bénéficie d’une faible cote d’amour :Lyon a un passé un peu lourd à porter car trop récent, chargé d’histoire trouble pendant la 2e Guerre mondiale.

Quand à San Antonio, ce n’est pas mieux…

Par ailleurs, finalement nouveaux bizuth au banquet de l’histoire des vainqueurs NBA, les San Antonio Spurs sont la franchise de NBA, la moins connue malgré les efforts médiatiques des uns (Dennis Rodmann) et sportifs des autres (David Robinson, Tim Duncan et notre Tony Parker national) et aujourd’hui de leurs 3 bagues NBA.

Est-ce du fait de cette ville située dans l’état du Texas, lui même pas très apprécié par l’américain moyen et le quidam que vous rencontrerez dans n’importe quelle rue de France ou du monde ?.

Texas, terre de violence, terre de basketball

Le Texas est la patrie politique d’un certain gouverneur pendant 2O ans, Georges Walker Bush, l’américain le plus détesté du monde. Le Texas est aussi l’état où John Fitzgerald Kennedy (1917-1963) le président américain le plus aimé de l’histoire de l’Amérique et des américains et du Monde, fut abattu comme un chien, une balle derrière la tête par Lee Harvey Oswald.

Kennedy aimait et défendait les noirs : il envisageait naïvement de leur donner l’égalité. Le Texas sera son fossoyeur.

Les noirs, on le sait ne sont pas rancuniers , il amèneront 25 ans après le drame de Dallas, à cette petite franchise » looseuse » (pendant 28 ans) , des bagues de champion NBA à la pelle et des tours de play-off à gogo.

Quand on pense que cette franchise aurait pu disparaître corps et biens, lors de la faillite de la belle ABA en 1976. Mais c’est grâce à l’entêtement des businessmen texans qui ont mis de leur portefeuille pour rassurer la NBA de leur capacité à soutenir la franchise au maillot bleu.

Mais San Antonio, n’est pas seulement une ville de l’état du pétrole où des milliardaires en stetson (chapeau de cowboy) se baladent comme à l’époque bénie ( ?) du Far-West, sorte de métissage entre les mythifiés John Wayne et John Ross, le fameux J R du légendaire feuilleton Dallas et son univers impitoyable

Pourquoi vous parle-je de Dallas ?

Parce que l’ancêtre des Spurs était la franchise légendaire des sixties des Dallas Chaparrals décédée pour manque d’oxygène (raison financière) en 1973

Dallas Mavericks est d’ailleurs aujourd’hui, avec les Houston Rockets (2 fois champions en 1994 et 1995), la troisième franchise texane en NBA

Pas mal pour une terre de beaufs qui finalement a ramené 5 bagues en 11 ans !

L’Amérique 1ere puissance économique du monde adore les géants dominateurs qui la rassure dans son inconscient.de leader mondial.

C’est freudien….

Avec les Spurs, elle sera servie pendant encore plusieurs années (3 fois champion en 7 ans), si les joueurs de l’équipe restent, mais il n’y a pas de raison pour qu’il en soit autrement puisque la stabilité des effectifs caractérise les franchises texanes...

Car de plus, les Spurs de San Antonio existent depuis 32 ans déjà…et David L’Amiral »Robinson y a joué 15 ans, Duncan brille depuis 7 ans et Tony Parker y fait des exploits depuis maintenant 4 ans, alors qu’il n’a que 23 ans !!

Seul le grand Artis « the A train »

(1) Gilmore (2,19m-1950) n’y a joué que 5 ans, de 1982 à 1987, évidemment, il était en fin de carrière, commencée en ABA aux Kentucky Colonels en…1971

Vous raconter la saga des Spurs ne peut se faire sérieusement sans vous expliquer le contexte très particulier de cette ville qui en 32 ans a totalement changé de visage et de composition ethnique et démographique.

Ce sont les hommes qui font les grandes organisations, ici ce sera l’action outre des teigneux businessmen texans (à la J R), d’un chicano, enfant de la majorité silencieuse, arrivé en Amérique sans un dollar.

Méfiez vous de l’eau qui dort :

Les Spurs après les vexations des playoffs, grand festin sportif, médiatique, financier de fin d’année, où ils ne furent jamais élus avant 1998, se réveilleront avec un entraîneur, ancien militaire, sorte de Bobby Knight adouci , l’aviateur

(2) Greg Popovitch complètement fou, .lui dit-on puisqu’il enrôla le gamin, français en plus, Tony Parker âgé de 20 ans alors qu’il n’avait rien prouvé ni gagné en club et qu’il n’était même pas passé par une université américaine !!

(3)

Oncle Sam, où va-t-on !

Lui le parisien franco-américain qui avait le tort d’être français investi par l’Amérique profonde en pleine période de pré-guerre USA-Irak.à laquelle son pays, la France, refusa de participer, eut sa dose de méchanceté et d’insultes..

Maintenant drapé d’un 3e titre avec « le kid de Paris », en bon texan façon J.R, on retourne sa chemise et on se dit que Tony n’est finalement qu’un bon petit fils d’américain.

Les chats ne font pas des chiens…finalement :

Georges Gervin (11 ans aux Spurs), James Silas, Billy Paultz, Larry Kenon, puis durant les 80’s Artis Gilmore, et Johnny Moore montrèrent jadis le chemin à la bande à Duncan.

Aujourd’hui ce sont les récoltes fructueuses de cette franchise qui sème depuis 30 ans et qui en bonne texane a attendu son heure.

Y a pas le feu au lac….

Je vais vous raconter tout çà.

 

San Antonio, Chicanos, Cisneros, Go America, Go !

San Antonio est une des villes chicanos (américains d’origine sud-américaine) les plus prospères avec les grandes métropoles de Californie que sont San Francisco, et Los Angeles .(4)

Son maire pendant 20 ans, (5) aujourd’hui en réserve de la république, est d’origine cubaine. Il .s’appelle Henri Cisneros ,

(6) et fut mis sur orbite par le président Ronald Reagan ( 1911-2004), au milieu des années 80’s, il est un des grands personnages emblématique du Congrès américain. Il sera probablement encore candidat à l’investiture républicaine aux prochaines présidentielles de 2008 et probablement à mon avis, enfin élu…président des USA.au nez et à la barbe des Wasp.

Car comme tout bon chicano qui se respecte, il a une soif de revanche sociale intarissable.

En Amérique un champion NBA ou autre est un présidentiable en puissance (7)

Faites attention Bill Bradley, ou Arnold Scwartzenneger, vous avez en Cisneros, un sérieux challenger !(Cisneros n’est pas étranger à la montée en puissance des Spurs pendant les années 90’s. Il les a aidé financièrement et les a intronisé auprès de la communauté des chicanos, largement dominateurs dans le paysage sportif et médiatique de San Antonio.

Chouchou des républicains car anti-communiste jusqu’au bout des ongles, Cisneros a fui, enfant, Cuba et sa dictature castriste accroché à la mamelle de sa mère, sans un cent en poche et est bien décidé depuis qu’il a mis le pied sur le sol américain à tout gagner sur son passage.

Comme la tornade qui passe régulièrement sur son île natale où il vit le jour il y a une soixantaine d’années.

Il fallait bien qu’il y ait des latinos dans cette équipe de basketball pour plaire au public maintenant à majorité chicano

Ce sera Manuel Ginobili le gringo, le tueur argentin

(8)

Tornade, est bien le mot quand on parle de San Antonio Spurs

(1) Un des 10 grands pivots de l’histoire de la NBA des 70’s et 80’s avec Abdul Jabbar, Cowens, Bob Lanier, Chamberlain , etc…,

(2) Popovitch est sorti diplômé de la Air Force Academy en 1970

(3) Il fut alors joueur à l’INSEP champion d’Europe cadet.

(4) On pourrait citer aussi San Diego, Santa Barbara, San José et Santa Monica.

(5) Le maire aujourd’hui s’appelle Phil Hardberger et est WASP

(6) Il fut élu en 1984 par le mensuel l’expansion parmi les 20 américains ayant le plus d’avenir aux USA

(7) John Glenn astronaute, Bill Bradley basketteur, Schwarzenneger Body bulding

(8) C’est lui qui fait gagner Les Spurs lors des 2 matchs décisifs

Copyright Legendedubasket juin 2005

Tous droirs résevés.

 

 

 

San Antonio Duncaniens ?

La manière avec laquelle, ils gagnent leurs titres NBA (trois en set ans) démontre d’une détermination qui rappelle à un degré moindre la domination Bostonnienne à l’époque de Bill Russel et Dave Cowens (8 fois champion) ou Johnsonnienne (11) avec les Lakers de Los Angeles (4 fois champions), ou bien même Jordannienne avec les Chicago Bulls (6 fois champions)

Sommes-nous en ère de San Antonio Duncanienne ?

 

Cela fait .donc 32 ans qu’existent les Spurs (éperons) de San Antonio et avaient déjà un vie fœtale en ABA, la fameuse American Basketball Association (1968-1976), le nid des futurs stars de la NBA des années 70’s et 80’s (12) :

Georges »the Ice » Gervin

et Bob Netolicky (2,08m-1942) jouèrent tous à San Antonio en ABA ou plus tard en NBA quant en 1976, les Spurs intégrèrent la grosse machine…à dollars grâce à la bonté purement américaine (il faut que les dollars sonnent…)

(19) du commissionner Lawrence O’Brien et de son successeur David Stern , le génial gamin du Bronx, fils de petits commerçants juifs, celui qui sauva la NBA en 1982..(16)

Je vous raconterai tout cela.

.

San Antonio, cité en devenir :

Mon Dieu, mais c’est bien sûr : Il y a des racines profondes dans chaque grand arbre.

En fait , cette ville de 1 200 000 habitants (8e ville américaine), soit autant que la population de Grenoble et son agglomération, a toujours vécu au rythme du basketball

…à la texane.

On prend son temps, mais on avance lentement mais sûrement comme la petite bête qui monte, qui monte…

Les démographes prédisent que dans 25 ans, en raison de leur taux de natalité élevé, les chicanos seront la communauté la plus nombreuse en terre d’oncle Sam devant les blancs et les noirs.

Or, qui dit démographie galopante dans un contexte favorable dit économie ethnique croissante, les recettes du club texan et les revenus de la ville ne peuvent qu’augmenter et attirer davantage de sponsors donc de stars ….c’est la spirale vertueuse américaine du pognon qui a fait des Lakers de Los Angeles, la franchise dominatrice des années 80’s 90’s et 2000’s.

D’où vient-tu ?

Genèse des Spurs à l’époque de l’ABA :

A B A, N B A, les seules lettres de l’alphabet qu’un passionné de basketball américain doit connaître . L’ABA c’est là que commença l’aventure issue des entrailles du défunt club des Dallas Chaparrals.

Durant l’été 1973, la crise économique qui minaient les trois quarts des clubs d’ABA (15) eut raison des pourtant riches propriétaires des Dallas Chaparrals qu irefusèrent net (sauf un) de rajouter un dollar de plus dans les Chaparrals qui erraient sans public, ni stars devant des adversaires gonflés à bloc avec des personnalités remplisseuses de salles comme Julius Erving (New-York Nets), Moses Malone (Utah Stars bientôt rebaptisés Utah Jazz) ou Connie Hawkins (Phoenix Suns). (20)

Cela tombait bien puisque quelques businessmen de San Antonio cherchaient à placer les dollars qui traînaient dans leurs poches. Avec Angelo Drossos, B..J « red » Mc Combs (actuel propriétaire majoritaire des Minnesota Vikings en ligue de football NFL) et John Schaefer menant le groupe de 36 citoyens de San Antonio, s’unirent et se dirent que c’était l’occasion de donner une chance à leur ville d’avoir une équipe professionnelle.

Les montages financiers étant aussi facilement imaginés et réalisés par les américains, rois du business, que les coups de pied arrières(genre Raï) par des footballeurs brésiliens, la solution choisie sera « le lend- lease » soit littéralement :le « prêt-location ».

La population de San Antonio seraient libre d’utilisation de l’équipe pendant 3 ans avec option d’achat. A l’issue de cette période, si aucune vente n’est réalisée, la propriété en revient à dallas.

C’est le classique leasing d’aujourd’hui appliqué au monde de l’automobile, ou de la machine-outil, par exemple.

Le contrat de location-vente sera rapidement résolu car l’assistance déjà énorme de la maintenant légendaire salle avec plus de 6 000 personnes par match, fera rapidement renter dans leurs sous (le projet sera vite rentabilisé), le groupe d’investisseurs…en moins d’un an.

Le transfert de propriété sera effectif au cours de l’année 1977.

Exit les Dallas Chaparrals

Les premier nom donné à l’équipe fut les Gunslingers, mais le manque d’attractivité du nom le changera en « Spurs », les éperons bien plantés dans les bottines des Cowboys du Texas

Tom Nissalke sera le 1er coach des Spurs :

Les texans, on l’a compris étant adeptes de la continuité ce sera le coach des défunts Chaparrals qui sera chargé de remettre dans la course cette nouvelle équipe , composée de Gervin, Netolicky, Joe Hamilton et Harvey « Skeeter » Swift (1.91m-1946, East Tenessee State’69)

La mise en place est terminée. Le mois prochain, je vous raconterai les premiers ébats des Spurs en ABA en...1973

Salut et à la prochaine

Jean-Marie

(11) sous l’ère de Magic Johnson

(12) Julius Erving, Rick Barry, Connie Hawkins, Bobby Jones, Moses Malone etc…

(13) James Silas (1,90m) est à ne pas confondre avec Paul Silas (2,00m-1938), son homonyme des Celtics de Boston, aujourd’hui coach en NBA.

(14) Billy Paultz ( St John’s -All Star) restera 5 ans aux Spurs et 4 ans à Houston est avec

(14) Artis Gimore (Jacksonville ’71) comme le père spirituel de David Robinson

Netolicky (Drake university) ne joua qu’une année aux Spurs mais 8 ans aux Indiana Pacers

(15) Voir mon étude « Stern sauve la NBA » septembre 2004

(16) Voir NBA et la drogue

(17) Comme disait l’inspecteur Bourrel des 5 dernières minutes

(18) qui comme les poissons pilotes ne s’accrochent qu’au puissants, réguliers et rapides.

(19) Voire mon étude « Histoire de la fusion ABA-NBA »

et Histoire de l’ABA : »Les Kentucky Colonels »dans Legendedubasket février 2004

(20) Julius « Doctor J »Erving HOF (2.02m-1950) Moses Malone (2.06m-1955) et Connie Hawkins (2.03m-1946) font partie du gratin des joueurs ABA e

Copyright Legendedubasket juillet 2005

Tous droits résevés.

 

Le mois dernier, je vous ai présenté le cadre psychologique, social, politique, économique et bien sur sportif dans lequel les San Antonio Spurs sont nées, un beau jour d’avril 1973. A l’époque, le basket américain avait encore deux ligues professionnelles suprêmes qui se tiraient labours sans se faire de cadeaux : la NBA12 présidée par Walter Kennedy, avait déjà presque trente ans d’existence et sa rivale la jeune mais inventive (car pauvre) ABA après une première résurrection en 1967 disposait réparties dans les coins du pays de franchises bien situées comme sa rivale la puissante et prétentieuse NBA.

Quel était l’avantage concurrentiel qui permit à la jeune ABA de résister et de faire la nique à la richissime NBA qui disposait des stars-joueurs 3payés nettement plus chers qu’en ABA ?.

Répondre à cette question, c’est vous raconter l’histoire des Spurs comme je l’ai fait quand j’ai détaillée l’année dernière celle des Virginia Squires de Julius Erving.

Son originalité, outre la couleur de son ballon officiel rouge, blanc et bleu résidait notamment dans sa recherche de jeunes joueurs en début de carrière pro mais déjà stars avérés par des scouts excellents et plein de flair, remplis de connaissance du basket

Parmi ces jeunes pousses d’avenir …Georges « the Ice «  Gervin des San Antonio Spurs

Le fric, nerf de la guerre en NBA américaine :

La genèse des Spurs :

Dans le sport professionnel, la vie financière des clubs est intimement imbriquée dans la vie sportive des clubs.

Malheureusement

C’est donc bien les Dallas Chaparrals qui fut la franchise originelle, qui par la suite donnera naissance aux San Antonio Spurs

Le 7 février 1967, l’ABA déjà pourvue d’une quinzaine de franchises, attribue à John Klug et James Peters, pour 30 000 dollars de l’époque (multiplier par 100 aujourd’hui), une franchise nommée Dallas Chaparrals (du nom des petits renards du désert texan).

Peu de temps après Robert S. Folsom, James L. Embrey et ses amis4, puis un groupe de management sportif Professional Sports, dirigé par Angelo Drossos, rachetèrent cette franchise des Dallas Chaparrals, émigrée maintenant à San Antonio.

Les Chaparrals pourtant, avaient des résultats sportifs encourageants.5

Certains joueurs comme les pivots Ed Johnson (2.07m-1952)6, Randy Denton 7(2.05m, 1952), ou Bob Christian (2.13m) ou Wayne Hightower (2.03m-1940) y avaient pourtant brillé et permis d’assurer un public fidèle certes mais…

Mais comme vous répliquera un financier : critères sportifs et critères financiers sont un peu comme chien et chats.

Ils n’ont rien de commun

A noter que deux joueurs ayant évolué en France dans les années 70’s, y firent leurs classes à leurs débuts pro. Leur nom est le coupe afro Ansley Truitt (2.09m-1959) qui jouera à Denain89 puis Caen entre 1972 et 1980 , et le hippy Ron Sanford (2.05m) qui sera une saison à Caen avec Willy Norwood (1971.72) 10

Le problème fut que la course effrénée provoquée par la NBA vers la montée des dépenses principalement les salaires des joueurs ne pouvait être suivie par les franchises d’ABA, en raison de leur couverture médiatique notamment télévisuelle nettement inférieure (moins de droits télé reversés aux franchises), et ses conséquences induites : moins de sponsors et surtout méga-sponsors (les World Companies qui déversent les millions de dollars comme aujourd’hui Mastercard, Coca-Cola, American Airlines, ou Chevrollet qui font la pluie et le beau temps car…vivre le sport pro en Amérique.

 

Ce qui devait arriver arriva en 1976, la belle ABA se retrouva en faillite virtuelle puis réelle lorsque les franchisés ne parvenaient même plus à payer leurs cotisations (droits d’engagement)…encore moins-même reverser au commissionner leur pourcentage comme tout franchisé 11, et nenni de payer les salaires des joueurs, notamment les stars.12

Le dépeçage de la bête ABA mourrante, en Amérique affairiste ds années 70's, se fera sans tendresse et quand Ed O’Brien, le nouveau commissionner, fit le choix des franchises qui pouvaient intégrer la riche NBA, les Spurs avec principalement des franchises du Nord13, firent partie de l’heureuse liste

Evidemment les beaufs-dirigeants Red Necks, des franchises du Texas (notamment les Kentucky Colonels d'Artis Gilmore) se feront rouler au change, par les malins-cravatés newyorkais du Nord, puisqu'une seule franchise du Sud sera élue: Les Spurs de San Antonio

Donc, les Spurs vivront tout de même 1 an en ABA.

Je vais vous raconter cela :

Les débuts en ABA

La première saison fut mémorable. En octobre 1973, le cinq de départ des Spurs était donc composé de Joe Hamilton, James Silas, Harvey 3Skeeter" Swift, Rich Jones et Bob Netolicky, qui d'ailleurs sera un heureux élu au All Star Game. Bien que finalement cette "lineup" ne durera qu'une saison, elle commença par produire une excellente impression aux fans par une victoire le 6 octobre 1973 par 91 à 89 sur les Houston Rockets du petit Hall of Famer'93 Calvin Murphy (1,75m officiellement mais certainement 1.70m), l'inconnu venu du Connecticut et diplomé en 1970, d'une aussi inconnue université :" Niagara University".

Les Rockets disposaient en 1973.74, d'une équipe qui ne faisait pas pitié avec outre Murphy qui restera pendant 10 ans jusqu'à l'arrivée de Monte "Mosquit" Town1,70m), le plus petit joueur en NBA, Rudy Tomjanovic, actuellement coach en NBA, le blond All Star Jack Marin, Mike Newlin futur dirigeant et champion'75 en NBA avec les Warriors de San Francisco et le tout nouveau drafté le mulatre Ed Ratleff (1.98m,Long Beach State'73) plus connu comme étant membre de la triste équipe des USA perdante en finale olympique'72 devant les commando russe.Don Smith (Iowa State'68), l'ancien dur du ghetto de New York, alias Zaid Abdul-Aziz complétait cette excellente équipequi avait fière allure.

Le 10 octobre 1973, en match d'ouverture contre les San Diego Conquistador de Caldwell Jones (champion NBA'82 avec les Sixers de Philadelphie Ervingiens)et Flynn Robinson(champion NBA'71 avec Jabbar et les Bucks, que Wilt Chamberlain coachera, les Spurs perdirent au HemisFair Arena devant 6 000 spectateurs déchainés, poussant Hamilton à avouer malgrè la défaite:" C'est tout simplement grandiose de jouer devant ces gens".

Tel est le Texas, avec sonpublic fidèle jusqu'au bout des défaites...

Cela annoncera finalement les Spurs d'aujourd'hui qui n'ont jamais perdu leur public en dépit d'années de galères en ABA et en NBA.

En 18 matchs, les Spurs amenanient autant de spectateurs (6303 fans par match) que les Dallas Chaparrals en 42 matchs la saison précédente.

Finalement comme indiqué au numéro 1 de la série, Drossos et les autres propriétaires des Spurs rentrant largement dans leurs fonds, décideront de racheter tout bonnement, la franchise aux proprios de Dallas, rompant le contrat de 3 ans de location-retour-vente (lease-back) avec fièreté...comme tout texan qui réussit en affaires.

Question répétée:

La situation des Spurs telle qu'elle s'annonçait en 1973, ne vous rappelle-t-elle pas celle de l'équipe de football de l'Olympique Lyonnais, mal aimé, mais avec un pblic qui ne l'abandonna jamais, pour ensuite, vingt ans après accumuler 4 titres de champion de France?

Les trois:

Durant cette première saison, trois évenements qui eurent lieu hors du terrain, changèrent le cours de l'histoire des Spurs.

1.Sven Nater, le hollandais UCLA'ien

En premier lieu, le 21 novembre 1973, les Spurs aquiérent Sven Nater la doublure de Bill Walon à l'UCLA.

Il faut signaler qu'à cette époque, les Spurs étaient une des rares équipes en ABA, à ne pas disposer de pivot compétitif d'au moins 6 pieds et 11 pouces(2.11m) voir 7 pieds(2.13m), comme par exemple les Pacers d'Indiana avec Mel Daniels (2.13m), les Kentucky Colonels avec Artis Gilmore (2.19m) ou les Utah Stars (futur Jazz) avec Zelmo Beatty (2.14m).

Sven Nater, coaché par le légedaire John Wooden, s'était libéré comme un "fils qui tue son père" au sens freudien du terme, après avoir vécu 4 ans aux cotés du plus grand pivot blanc de sa génération, et qui cumulait les triples doubles, avaient réussi à s'exprimer enfin dans une équipe où il sera "le" pivot titulaire.

Sven Nater,le blond fils d'immigrés hollandais, avait finalement pour une graine de champion, appris le basket tard à l'age de 11 ans et se retrouva dans la meilleur université de basketball du monde, à batailler avec un joeur qui disposait de capacités physiques telles qu'il fiu sacré Athlete de l'année, par le journal Sports Illustrated en 1973: l'année où il gagna son titre NCAA après avoir marqués 22 paniers sur 23 tirs et pris une vingtaine de rebonds.

Pauvre Nater!

Nater arriva donc des Virginia Squires qui l'obtinrent à la draft'73 contre 300 000 dollars de l'époque (multiplier par 100 aujurd'hui) et un futur 1er choix de draft.

"Business is business" en Amérique!.

1973 sera l'année de la révolte de Sven qui faisait banquette en permanence à l'UCLA et qui marqua 29 points pour 22 rebonds lors du match Est-West de 1974.

Sven Nater, le banquetteur du Basket Express, sera élu quant à lui, 'Rookie de l'année" en 1974.

2.Indiana Pacers et Mike Storen:

Une défaite à domicile contre les Indiana Pacers de Mel Daniels et Georges Mc Ginnis , contestée par les Spurs auprès de Mike Storen, le commissionner de l'ABA de l'époque, survolta et ameuta 9 000 personnes le 2 décembre 1973 à San Antonio, qui encouragèrent les Spurs réussissant 17 points d'affilée et donnat la victoire aux texans.

Cet exploit scella en quelque sorte le contrat d'amor entre les Spurs et leur public fidèle.

3.George "the Ice" Gervin:

Le troisième évenement qui permit aux Spurs de passer un cap dans les performances mérite de plus amples développements. Ce fut l'acquisition de la futur All Star et Hall of Famer: George Gervin.

Celui-ci restera 15 ans sur 19 ans, soit pratiquement toute sa carrière ABA et NBA, aux Spurs (sauf 2 ans aux Virginia Squires et en 1988, sa dernière année NBA, aux Chicago Bulls Jordanniens).

Gervin (1952, Long Beach State'72) restera comme un des plus fins shooter des deux ligues, obtenant plusieurs années de suite dans les années 80's, le titre de meilleur marqueur de la ligue...devant ces majesté Dr J alias Julius Erving et Do Wilkins.

En janvier Earl Foreman le proprio des Squires accepta en échange de 225 000 dollars de prendre en prêt Gervin et laisserait ce joueur si cette somme ne lui parvenait pas.

Et là ccommença la vrai Spurs'story avec l'arrivée de ce killer comme les texans les aiment...
Vous saurez tout au mois prochain

Salut
Vive le basket

 

(2,02m-1951) est au Hall of Fame et le meneur :James « the snake »Silas (13) (1,85m-1948)à mon avis l’ancêtre de Tony Parker et les 2 grands joueurs de race blanche les All Stars, Billy Paulz (1948-2,13 »m) (14)

Publié dans NBA Story

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