Passe et va. Impair et manque à Passy: meurtre à Passy (en rédaction)

Publié le par Jean-Marie Tartane

Chapitre 1: born in 75016 ...in the sixties

Introduction:
Jusqu'à présent on s'était interessé aux milieux plutot défavorisés de Harlem et ses environs.
Mais le basketball américain, bien qu'épanoui dans les quartiers difficiles est aussi répandu  dans les beaux quartiers.
Le basketball est même né dans les quartiers de la frange supérieure de la société blanche américaine.
Son géniteur le réverend James Naismith, pasteur, prof d'éducation physique et de médecine (à Kansas University) a meme fait pousser le premier cri du bébé-basket , dans une YMCA, Young Men Chrisitian Association, sorte de lieu de réunion et de diverstissement de la jeunesse dorée des milieux favorisés de l'Amérique du 19e siècle.
Aujourd'hui, c'est un milieu que je connais très bien pour y avoir enseigné pendant 5 ans, joué et entrainé, que je vais vous décrire à travers un  roman noir  qui se déroule dans le milieu nec plus ultra du dessus du panier spirituel parisien: Passy
Où d'ailleurs bien des clubs parisiens de l'élite des années 50's sont allés chercher leurs champions.
Ici, l'argent n'est pas un étranger mais un membre de la famille qu l'on a même trouvé sous son oreiller.
Rassurez-vous, il n'est pas pour autant un intrus, car est partie du corps de la société bourgeoise du 16e arrondissement parisien.
Allant de pair avec la culture qui est aussi partie inhérente à la "jeunesse dorée et basketteuse de Paris"; l'argent  et la position sociale est aussi comme à Harlem, un discriminant pour avoir son ticket d'entrée et " jouer son match dans la cour des basketteurs de Passy".
C'est ce que je vais essayer de vous raconter sans détours ni concessions.
Comme pour "soignes ta défense" tout ce que je vais vous conter est des scènes , situations réelles, observées, vécues personellement ou par procuration.depuis 40 ans
 Des cadres de vies qui existent ou ont existés, et donnent de la véracité aux quelquefois incroyables articles que l'on retrouve dans des revues tape-à l'oeil comme Gala ou Point de Vue.
Mais la rélalité dépasse la fiction et même ces magazines,  ou livres- enquètes comme  "Grandes fortunes" ou "Le ghetto du ghotta" (de Monique Pincon Charlot) ne retracent  pas tout ce que j'ai pu voire en entrant dans les maisons de ces grandes familes friquées et célèbres; où l'on entend davantage parler d'enfants malheureusement souvent finalement, détraqués par le manque d'affection et le trop de pognon et les gateries des parents que l'inverse.
L'inverse de Harlem, New York City. 
En somme.



Préambule: Montmorency,  si tu le vaux bien.

La foudre de Wall Street n'avait pas épargné Mikael Beitoun et encore  moins son portefeuille de titres qui avait subi une chute de 60 pour cent depuis les turpitudes du 11 septembre 2001, et les deux  avions qui s'étaient écrasés sur New York. .
Heureusement, Mikael n'était pas seul. Il avait encore tout de même, deux beaux enfants et une épouse Cathy qu'il adorait;
La vie de Mikael ne détonait pas trop, par rapport à celle de bien des Winners de ces années d'éclatement de la bulle Internet.
Ceux qui pouvaient engranger des fortunes colossales une année, et pratiquement tout perdre l'année suivante
Mikael n'avait pas oublié ce beau gosse qui avait créé une société de jeux vidéo dunom de KALISTO.
Gaume, 25, ans avait coté en bourse sa société et deux années plus tard avait , en pleurs,dû déposer le bilan après un succès (trop) médiatique et un voyage présidentiel aux cotés de Jacques Chirac. 
"Cela ne m'arrivera jamais", s'était juré Mickael, l'enfant des cités.
Venu d'en bas.
Sa villa acquise 3 millions de francs à l'époque de l'élection  de François Mitterrand, en valait maintenant 3 fois plus, grace à la bulle immobilière, qui elle n'avait pas éclaté.
Ses enfants n'étaient pas des foudres du banc d'école, mais assuraient tout de même à Mikael de quoi étre fier devant ses frères Samy et Eric.
Mikael, lui, avait réussi dans les affaires, une fibre familiale depuis des générations.
Il avait lancé et fait propérer la marque de Jeans Guess et surtout son parfum éponyme, aborrhé par les "people" des années -internet: les années d'avant l'éclatement de la bulle Internet.
De toutes les façons, "Mick" son surnom,  n'était pas du genre à se lamenter sur la pluie et le beau temps.
 Il prenait la vie comme elle venait, comme ses frères et ancetres, depuis des lustres.
Son seul souci ,si on peut dire,  concernait son fils puiné Teddy qui ne savait pas trop  où se diriger.
Embarras du choix ou somnolence de gosse de riches?
En dépit de la réussite exemplaire de son frère ainé David  qui,  à 25 ans roulait  en Porsche et  tournait dans les épisodes du feuilleton américain " Alerte à Malibu" avec la pulpeuse Pamela Anderson, et de la publicité pour les jeans Guess, que son père fabriquait  dans ses usines réparties dans le monde et qui, s'il en eut besoin, permettaient à la marque et à la famille, de rayonner, Mikael n'était pas complètement satisfait de sa position.sociale
Personne n'avait encore vu le bout de son (petit) nez, à, la télévision ou dans les journaux, tandis que David, issu de ses entrailles, était pratiquement aussi connu et riche que Pamela, la bimbo, patenaire du beau et sculptural maitre-nageur-sauveteur.David Hasselof

Mickael ne s'était pas attardé sur les bancs d'école.
A la différence de ses cousins, Guy et Sony, de Sarcelles, dans le Val D'Oise qui avaient obtenus tous leurs diplômes de médecine et comptabilité, dans les années 70's, au centre universitaire de Villetaneuse, Mick s'était suffi d'un simple baccalauréat en comptabilité, le fameux bac G2, au Lycée Technique et Classique (Polyvalent)  Eugène Delacroy de Drancy, en Seine Saint Denis.
Le fameux 9-.3 qui aujourd'hui écarte les bonnes consciences de vous,  quand vous leur annoncez que vous y étes domicilié.
 Et surtout que vous y avez fait et terminées vos études
Il y avait tout de même réussi sans trop se forcer, tout en continuant à réver , jour et nuit, à son équipe de football favorite de Saint Etienne, la fameuse ASSE et à pratiquer le handball. Le handball, ce sport inconnu à l'epoque, car venu d'Allemagne , en ces années 70's, que l'on vous forçait à bacler sans entraineur.
Inconnu était le "hand", alors qu'aujourd'hui, c'est tout simplement le seul sport collectif olympique où la France a obtenu une médaille d'or et est championne du monde.
Quand Mickael avait 13 ans, en dehors des poteaux de handball, personne ne "carressait" d'autres "sports-co", à part le football.  
On ne parvenait même pas à faire une équipe de basketball qui tenait le coup.
Michael Jordan n'avait que 10 ans et la France ne prenait que des raclées lors des rencontres interationales .

Le chanteur (Jacques) Monty, star des années 60's,  leur avait célébré le magifique parcours de Saint Etienne, en Champions League, en chantant (faux) en 1974, un tube, appelé "Allez les Verts", écrit en cinq minutes lors de leur victoire en demi -finale contre Liverpool et leur terrible ailier, le petit Kevin Keegan.
Encore une fois, Mickael n'avait pas dormi de la nuit et s'était même permis de boire un petit coup avec ses potes de la cité des 4000 à la Couneuve, où il avait grandi.
A l'ombre de tous les garçons un peu en déroute du système scolaire qui y habitaient et qui passaient leurs soirées à tourner en rond, sous les barres de la cité,  qui ressemblait davantage à une prison qu'à un domicile d'être humains, Mikael, lui avait un sport auquel il consacrait trois soirées et un après-midi par semaine..
Ambitieux comme Mickael, ce n'était pas possible.
Mickael, avait encore son père, agé de 70 ans et qui tenait fièrement depuis 20 ans, son propre salon de coiffure à Aubervilliers, à deux pas de la salle de basketball où il avait commencé sérieusement à 15 ans, à pratiquer ce sport, grace à un copain d'origine antillaise, et qui habitait aux 3000, la non-moins célèbre cité d'Aulnay sous Bois, qui elle, en ces années 80's faisait carrément faire un pas en arrière quant vous vous aventuriez à prononer son nom.
De toute façon Mikael était aujourd'hui, riche, jalousé  et respecté , et tous ces truc-là n'étaient pour lui que des anciens et lointains souvenirs d'adolescence.
La vie de Mikael était aujourd'hui un décor de la série télévisée Dallas,  matiné de Beverly Hills.

Il aviait aussi dans le hangar de sa magnifique villa de Montmorency, situé en face d'un omportant huissier, notable en cetteégion de la vieille bourgeoisie du 9-5.sa propre Porsche et son 1500 centimètre cube.
 Une moto que n'aurait pas renié Johnny Halliday, son idole depuis ses 15 ans.
Né comme lui dans la rue et qui a réussi.
A la seule différence que Johnny a une Harley Davidson bleue.

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Promotion:
Ce qui froissait Michael, c'était la reflexion sur ce que son fils  puiné  Charly, était entrain de faire de sa jeunesse.

Publié dans Romans

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