René le Goff (première partie)

Publié le par Jean-Marie Tartane

René le Goff ou le basket dans le disque dur du basket-ball.
Pour tous ceux qui aiment le basket-ball et qui l’ont particulièrement découvert au haut niveau dans une enceinte parisienne, il y a des hommes qui ont œuvré pour la grandeur de cette cause qui n’auront jamais eus, car recherchés, les honneurs, ni bénéficiés des feux de la rampe.
Ces hommes qui donnent pendant des décennies, dans l’ombre c’est à dire à l’écart des flashs, médias et autres mondanités, de leur vie publique et même largement de leur vie privée, laissant même quelquefois le basket-ball donc leur passion d’enfance, déborder dans leur carrière professionnelle, qui bien souvent par synergie probablement, s’avérait prometteuse et excellente.
Les Dieux du basket-ball reconnaissant néanmoins les siens, leur ont souvent laisser briller de mille feux, leur donnant le droit de glaner des titres nationaux, mais également au sein de l’Entreprise où bien souvent ils commirent des exploits sur les deux terrains de la vie, à l’image de James Naismith, le fondateur du basket-ball, qui lui aussi avait une « double vie ». Etant par ailleurs, professeur de médecine à …Kansas, l’un des foyers du basketball universitaire américain.
Leur dimension hors-basketball étant au moins aussi importante que leur apport dans le monde de la « grosse balle ».
Juste retour des choses, car comme l’a en filigrane écrit le même révérend James Naismith, savoir donner et pas seulement le ballon (la fameuse passe décisive), est aussi important dans l’éducation par le basket-ball que de marquer les paniers..On sait que le basket-ball et la ville de Paris ont souvent vécu à travers l’Histoire, une union qui frisait les amours tumultueuses, genre série américaine télévisée,« mission impossible » ou même gainsbourienne rengaine dans la gamme de « je t’aime moi non plus »..
Continuer à faire vivre un grand club, de basket-ball dans la capitale, phagocytée par le football et le rugby, temple de toutes les tentations, d’autant plus grand car appartenant à l’élite, est du domaine de la gageure et même du sacerdoce.
Et seuls des hommes d’exception peuvent avoir outre les compétences, les reins et surtout la volonté persistante de croire en des missions de ce genre.
Ecouter René Le Goff raconter son époustouflante vie de constructeur du basket-ball parisien puis national et voire ses petits yeux malicieux qui brillent et s’animent au grès du récit de quelques moments délicieux de sa longue vie de serviteur du « global game », ressort à la fois du plaisir physique assimilable à une certitude rassurante sur la capacité des hommes à accomplir des grandes choses avec leur cœur, mais également du plaisir intellectuel, car comment ne pas s’émerveiller sincèrement devant tant d’ingéniosité même si probablement et heureusement ce n’est pas seul que l’on construit une cathédrale.
René Le Goff, parisien jusqu’au bout de sa deuxième oreillette du cœur, fait partie de ces Hommes qui construisent depuis 30 ans pour le basket-ball parisien dans un premier temps et le basket-ball national, dans les temps d’aujourd’hui. Pour lui aussi comme disait la célèbre chanson pour enfants des années 60’s, «entre les deux, mon cœur balance »..
Entre le merveilleux monde de l’informatique, l’Invention du 20e siècle (après le basket-ball), qui a changé toutes les dimensions de notre vie publique et privée , et l’excitation du monde du basket-ball parisien, ce fut toujours finalement le grand dilemme. L’informatique, cette technologie révolutionnaire dont il vécut au début des années 80’s, au niveau hexagonal, les premiers soubresauts, l’amenant même à connaître le post-adolescent Bill Gates au tout début de sa saga chez Microsoft, son petit enfant devenu un géant plus grand que lui. René Le Goff était là lors des premières négociations du « wunderkid de Seattle » avec les cerveaux d’IBM, pour finalement louer sous licence au grand constructeur américain, son célèbre logiciel MS-Dos . Etre là , comme acteur puis 2e dirigeant français, chez le leader mondial des constructeurs, la société International Business Machine, IBM.
L’informatique « qui lui occupa le disque dur » pendant toute sa vie professionnelle pour finalement comme une dulcinée récalcitrante qui cèdera pour le servir et lui apporter les honneurs des responsabilités nationales puis internationales, le servant au point même d’être le premier sponsor de la Ligue de basket-ball, un de ses nombreux enfants, qu’il a construits durant des années, avec patience et obstination.
Les qualités premières,.
C’est vrai que pour tout amoureux de Paris, à qui le sort a donné des responsabilités suprêmes, rien ne lui est jamais trop grand ni trop beau.
Son arène de combat, le Racing Club de France, son dessein construire et fortifier les bases de ce sport dans l’hexagone des années 2000’s.;
Je vais vous raconter la saga de cet homme attachant, rieur, entreprenant de la graine de ces dirigeants qui manquent à la France, un peu fou, donc grand dans ses desseins qu’il parvient pourtant à se faire concrétiser.
Et ne faut-l pas l’être un peu pour réaliser de grandes choses ?
Aujourd’hui président de la ligue professionnelle de basket-ball français qu’il a inspirée puis en peu de temps refondée, voir dynamisée , boostée comme un microprocesseur dernière génération, et hier à la tête du grand club mythique parisien le Racing Paris Basket, qu’il a pratiquement construit de ses propres mains, René Le Goff est un homme à l’esprit de sacrifice, qui vit de ses entrailles le basket-ball de la capitale, une vie qui ressemble plus à des manœuvres périlleuses du genre Grands Travaux de la République, au risque conscient, bien souvent de finir comme ces valeureux ouvriers, travailleurs immigrés,, qui posèrent les premières sections de la route du premier TGV, Paris-Lyon qui est d’ailleurs la route du basket-ball français, au début des années 80’s:
Sous les rails .

Publié dans Grands Dirigeants

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